Désormais, Tunisair serre les vis quant au départ de ses pilotes vers d’autres comapagnies. Il ne sera plus question de quitter le transporteur national en dehors des accords de coopération technique. A défaut de cette procédure, le pilote perdra tous ses droits en cas de pépin. C’est-à-dire que le pilote n’aura plus aucun moyen en l’occurrence de réintégrer la compagnie nationale. Ce problème de “fuite” des pilotes tunisiens est essentiellement relatif aux conditions financières et de travail attrayantes qui leurs sont proposées par les compagnies étrangères et concurrentes, dont notamment celles du Golfe. Ces dernières placent la barre de plus en plus haut pour attirer des compétences de renommée internationale. Afin de préserver son capital humain et de veiller surtout à son PNT qui fait toujours son beau temps, Tunisair envisage d’augmenter les salaires de ses pilotes, à l’instar de Nouvelair qui a décidé récemment d’accorder des augmentations annuelles entre 12 et 18 mille dinars.