La Banque mondiale œuvre à réaliser un projet touristique et environnemental dans les gouvernorats du Sud tunisien moyennant des investissements de l'ordre de 4,2 millions de dollars.
Une étude vient d’être réalisée, dans ce sens, par les experts de la Banque mondiale avec une enveloppe de 200 mille dollars avec pour principal objectif : exploiter judicieusement le patrimoine biologique saharien notamment les richesses naturelles à Nefzaoua, les Chott, les oasis et le Sahara qui abrite une faune et une flore ainsi que la valorisation des us et coutumes de cette région du sud tunisien.Lors d’une réunion tenue hier à Kébili par des experts de la Banque mondiale et des cadres du tourisme et de l'environnement, l’accent a été mis sur les vastes étendues que renferme le gouvernorat (2,2 millions d'ha), cette région du sud offre un écosystème adapté à ce type de tourisme à l’instar du parc national de Jebil qui s'étend sur 150 hectares.
Les participants à cette rencontre ont mis en valeur les habitudes des gens de Nefzaoua et leur attachement au Sahara. L'élevage des dromadaires constitue l'une de leurs principales activités qu'ils exploitent pour l'organisation d'excursions touristiques au cœur du désert.
La visite de l'équipe d'experts de la Banque mondiale sera couronnée par une tournée dans la région : vieille Kébili, Essabria et Douz, afin de prendre connaissance des spécificités naturelles de la région et élaborer une étude préliminaire sur les sites pouvant abriter le projet touristique.
Une étude plus approfondie sera réalisée par une seconde équipe de la Banque mondiale dans une étape ultérieure.
R.F