Le groupe de loisirs présent sur 11 domaines skiables des Alpes et 15 parcs d'attractions a présenté hier ses résultats, confirmant sa bonne santé financière. Il récolte ainsi les fruits de ses investissements dans les parcs Walibi et a réussi à faire une bonne saison de ski, malgré des conditions peu favorables.
Le groupe compte bien poursuivre sur cette lancée cette année, avec une meilleure optimisation des investissements.
En effet, la Compagnie espère renforcer ses partenariats avec les TO, afin d'améliorer les taux d'occupation des lits peu travaillés et des ailes de saison.
Pour le moment, elle collabore avec Tui, Thomas Cook, Travel Factory et Travel Horizon pour la commercialisation de ses stations de sport d'hiver.
Elle réfléchit également au développement de ses TO réceptifs internes, à l'image de ParadiskiTour (La Plagne et les Arcs) ou Deux Alpes Voyages (Aux Deux Alpes).
Ainsi, le CA du premier semestre, arrêté au 31 mars, est en hausse de 3%.
La recette moyenne par journée skieur devrait quant à elle connaître une progression de 2 à 2,5%. Cependant, la fréquentation attendue devrait chuter de 3%
En ce qui concerne les parcs de loisirs, le semestre est encore bien peu significatif, car seulement 15% de l'activité a été réalisée au 31 mars. On note toutefois un véritable succès du parc Astérix durant la Toussaint, avec 100 000 visiteurs, en hausse de 10%.
A cause de l'intégration du Futuroscope, le groupe voit son chiffre d'affaires à paramètres comparables reculer de 5,2%.
Il faut également prendre en compte le succès de la relance de la marque Walibi.
Depuis le 9 avril, la fréquentation des quatre parcs de la marque connaît une hausse à deux chiffres, grâce à son repositionnement, débuté il y a trois ans pour un budget total de 15 M€. L'objectif étant de donner un coup de jeune aux parcs existants pour séduire les 8-12 ans.
Des campagnes de publicité ont été lancées dans la presse nationale mais aussi auprès des réseaux sociaux.
Le groupe compte également développer un concept de parc clé en main pour l'exporter dans les zones géographiques à forte croissance, comme par exemple à Casablanca.
source: TourMag