Députés, hommes d’affaires et journalistes ont pris part vendredi 16 novembre au vol Sevenair reliant Tunis à Tabarka. Et c’était dans le cadre du lancement de la campagne-essai des vols de basse saison de la compagnie.
A vrai dire, Sevenair, en étroite collaboration avec le ministère de tutelle, ont pris l’initiative de dynamiser la région de Tabarka et de contribuer à sa promotion touristique à travers ce vol. Ainsi, le prix aller-retour a été fixé à 50 dinars. Ce qui est en réalité un tarif symbolique notamment par ces temps de hausse vertigineuse des prix des carburants.
Ce vol qui n’enregistre pas une importante demande pendant la basse saison, permettra aux amateurs de la région de s’y rendre dans les meilleures conditions, évitant ainsi de prendre la route. Cela étant, la rentabilité de ce vol qui n’est pas sans générer un déficit incontestable, poserait problème. Or, Sevenair, partant d’une volonté politique de dynamiser la région de Tabarka, compte énormément sur la contribution des différentes parties concernées notamment les hôteliers. Moyennant une conjugaison d’efforts et une campagne promotionnelle à même d’attirer les Tunisiens pour passer leurs week-ends et surtout les prochaines vacances d’hiver à Tabarka, le coup serait jouable.
D’ailleurs, il est à préciser qu’en période hivernale, nombreux sont les Tunisiens qui sont plutôt intéressés par Aïn Draham. A partir de là , il faudrait que les hôtels pensent à des navettes entre leurs unités et l’aéroport de Tabarka pour inciter les clients à prendre le vol sans se soucier du déplacement par la suite jusqu’à Aïn Draham.