Depuis que le tourisme saharien s’est développé, il n’a pas eu de chance ! En ce sens que la région du Sud tunisien n’arrive toujours pas à récolter le fruit de ce développement. Aussi, le taux d’occupation et la rentabilité sont-ils toujours en deçà des attentes.

A partir de là, une stratégie de promotion à moyen et long terme s’impose. Ainsi, un travail se fera au niveau des produits et des marchés. A ce titre, Férid Fitni, le directeur du marketing et de la communication met l’accent sur la sensibilisation des compagnies aériennes, le pavillon national en l’occurrence. Celui-ci est appelé à suivre la stratégie que l’administration tend à développer. A vrai dire, ce problème ne date pas d’aujourd’hui.
Le transport aérien a toujours entravé le développement de ce produit. Quand le directeur du marketing et de la communication évoque l’effort des compagnies aériennes, cela veut dire qu’il faut assurer au moins une liaison deux fois par semaine entre Tozeur et les principales capitales européennes à savoir Paris et trois autres villes (Marseille, Lyon et probablement Strasbourg).

Sur le marché italien, il faudra relier Tozeur à Milan et Rome. Et de faire de même sur le marché espagnol à savoir Barcelone et Madrid. Pour ce qui est du marché français, il ne fonctionne pas en tant que marché estival mais il s’avère pourvoyeur de clientèles à longueur d’année dont un bon nombre de touristes intéressés par le Sahara en matière d’événementiel, de congrès et plus particulièrement les séjours de week-end. Ce qui est valable également pour les 3 autres marchés qui sont latins et de proximité.

En plus de développer les liaisons directes, il importe d’œuvrer à mettre en place une ligne quotidienne entre Tunis et Tozeur à raison de 2 fréquences par jour et surtout à des prix compétitifs. Ce qui permet par la même à d’autres marchés, en phase de démarrage, d’en tirer profit.