Dans un article consacré au tourisme en Tunisie, publié sur son édition électronique du vendredi 9 novembre 2007, le journal Le Monde évoque le cas d’un hôtel tunisien, La Résidence, où de multiples personnalités telles que «Jacques et Bernadette Chirac, Nicolas Sarkozy, Bernard Tapie, Philippe Séguin et bien d'autres sont familiers des lieux».
Evoquant ensuite l’épineuse question du bradage de prix que pratique certains hôteliers tunisiens et fait parler un membre de la direction de l’hôtel qui indique que «bien que présents sur Internet, nous ne cassons jamais nos prix. Nous préférons 50 nuitées à bon tarif que 500 nuitées bas de gamme, indique un membre de la direction.
La Tunisie souffre de son image bon marché à l'étranger. Nous avons décidé d'en être le contre-exemple, et ça nous réussit !» Parlant ensuite de certains professionnels tunisiens qui bradent et d’autres qui réclament l'intervention de l'Etat pour qu'il fixe des prix planchers, le journal rapporte une déclaration du ministre tunisien du tourisme, Khelil Lajimi, qui exclut cette hypothèse et affirme, «nous sommes dans une économie libérale. Si d'aventure nous imposions des prix, les premiers à crier à l'interventionnisme seraient les hôteliers ! C'est à eux de se contrôler et de s'organiser».
Reste donc à savoir comment le ministère qui gère l’image touristique de la Tunisie à travers les campagnes de communications, va faire pour changer cette image que la Tunisie commence à endosser comme étant la destination la moins chère. Une image qui n’a pas que de bons côtés, lorsque le tourisme tunisien se plaint d’être déjà la destination où les touristes dépensent le moins. Qu’en pense le nouveau ministre?
source: Africanmanager.com