Nouvelle embauche, augmentation de capital, ouverture d'un bureau européen... La société d’affrètement aérien nantaise Kevelair prend son envol après 2 années d'existence grâce notamment grâce aux affrètements d'urgence de ces derniers mois pour de grandes sociétés.
La société d’affrètement aérien nantaise qui a fêté ses 2 ans en avril, a doublé son activité notamment grâce aux affrètements d'urgence de ces derniers mois pour de grandes sociétés.
« Nous avons affrété 1 vol vers la Tunisie, 1 vol vers la Libye et 7 vols vers l'Égypte, précise Fabrice Mandon, directeur commercial de Kevelair.
La majorité de notre activité provient du voyages d'affaires, d'incentives et de lancement de produits. Nous travaillons aussi en GSA avec la compagnie danoise Danish Air Transport pour des liaisons régulières entre Pau et Marseille 5 fois par semaine et avec la compagnie italienne Air Vallée SPA ».
« L'activité provient également à hauteur de 40% des pèlerinages vers Rome, en Terre Sainte et pour les Journées Mondiales de la Jeunesse à Lourdes et à Madrid », poursuit Fabrice Mandon.
Si la compagnie ne peut pas fournir le nombre de passagers transportés, le directeur commercial précise que « 80% des affrètements sont au-dessus de 100 sièges ».
Autre preuve d'une bonne croissance : la société vient de procéder à une augmentation de son capital, qui se chiffre désormais à 70 000 euros.
« Il s'agit là de répondre aux attentes de nos clients », explique Fabrice Mandon. En parallèle, la société embauchera début juin un 3e commercial, qui devrait peu à peu prendre en charge le développement européen, en vue de l'ouverture d'un bureau spécialisé début septembre.
« Mais, pour des raisons stratégiques, nous ne pouvons pas encore préciser où sera ouvert ce bureau européen », confie Fabrice Mandon.
GSA, positionnement sur des vols spéciaux, etc. Kevelair ajoute également une dimension environnementale à son offre.
« Nous travaillons en partenariat avec l'association CO2 solidaire - le Geste Environnemental, qui nous permet de calculer le volume des émissions émises pour chaque transport et d'en compenser une partie par un programme de compensation carbone ».
source: TourMag