La Tunisie vie depuis une dizaine de jours dans une poubelle à ciel ouvert.
Avec la grève des éboueurs, plusieurs milliers de tonnes d'ordures s'entassent sur les trottoirs dans les différentes rues, avenues et places de la capitale à l’instar de la zone de Bab Sâadoun, de l’avenue de la liberté, Lafayette et spécialement devant les commerces, les restaurants et les magasins.
Bonjour les odeurs puantes en ce temps printanier où les températures grimpent depuis quelques jours et le vent se raréfie. Les feux de poubelles qui se multiplient dans plusieurs quartiers de la capitale risquent de se propager à des véhicules ou des façades d'immeubles sans toutefois oublier les risques sanitaires.
À vrai dire, cette situation ne nous surprend guère, ce n’est pas la première fois que les éboueurs font la grève après la révolution du 14 janvier mais nous aurons préféré qu’ils aient un esprit de responsabilité en cette période critique !
Cette situation ne semble pas s’améliorer, les agents de la municipalité de Tunis poursuivent depuis lundi un sit-in ouvert à la place de la Kasbah, ce sit-in se poursuivra, selon les grévistes, jusqu'à la satisfaction de leur revendication principale, à savoir la titularisation des agents temporaires et contractuels.
Alors que la Tunisie mise sur un printemps touristique pour regagner la confiance des touristes et remplir à nouveau les chambres des hôtels, l'amas des ordures sur les trottoirs et les chaussées se poursuit jusqu’à satisfaction des revendications…
F.R.M