Cela semble irréel ! Et pourtant c’est arrivé le week end dernier à Tabarka en marge de l’ouverture de la 12ème édition du Tabarka Jazz Festival.

En effet, les représentants de la presse nationale, invités par l’Office National du Tourisme Tunisien pour la couverture de cette manifestation, étaient logés à l’hôtel Dar Smaïl. Certes, les indélicatesses relèvent du pain quotidien et finissent des fois par ne plus choquer. Mais ce qui s’est passé à Tabarka dépasse les limites de l’imaginable. Car, le directeur de l’hôtel, en toute âme et conscience et tout à fait responsable de ses actes, a renvoyé les journalistes. Pour raison, il fallait libérer les chambres avant midi pour laisser la place aux autres clients.

Malgré l’intervention du responsable de l’ONTT qui allait payer une journée supplémentaire ne serait ce que pour éviter un tel scandale, le directeur n’a pas daigné revenir sur sa décision. Au contraire, il a même envahi la chambre d’une consoeur pour lui demander ce qu’elle faisait encore en tenue décontractée. Elle devait se dépêcher et plier ses bagages parce que Monsieur le directeur était pressé de voir les journalistes quitter son établissement. C’est malheureux de rapporter ces faits, mais c’est vraiment le cas d’une première scandaleuse.

Il arrive que les représentants de la presse ne soient pas estimés à l’unanimité. Et c’est le plus souvent dû à des écrits critiques car les considérations personnelles n’ont aucun lieu d’être. Mais, pour que les choses atteignent un tel degré de maltraitance, cela ne peut qu’être choquant. L’administration de tutelle ne laissera pas sans doute pas passer cette affaire. Quant à certains professionnels qui semblent agir dans la confusion totale et induits visiblement en erreur, ils devraient faire preuve de plus de sagesse et de correction surtout et mesurer non seulement leurs propos mais aussi leur conduite.