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Deux euros chez l’une, deux euros chez l’autre : avec ces annonces d’augmentations tarifaires, les compagnies cherchent à limiter l’impact de la hausse de 25% du prix du pétrole depuis le début de l’année. Le yield management va lisser tout cela mais les analystes sont rassurés.

 Air France, Ryanair et consorts... le baril de pétrole fait valser les étiquettes !
Jeudi dernier Air France annonçait une hausse de deux euros sur le prix des billets en court courrier et Ryanair indiquait rajouter deux euros par tronçon.

Pour Air France c’était à cause de l’inflation qui lui faisait aussi augmenter entre 4 et 14 euros selon la classe de réservation le moyen courrier et entre 20 et 50 euros le long courrier.

De son côté Ryanair avançait l’excuse des remboursements de frais aux passagers occasionnés par les divers retards dus au volcan ou à la neige, remboursements imposés par la réglementation européenne et que la compagnie a décidé de récupérer de cette façon.

Et si c’était tout simplement la hausse du prix du pétrole que les compagnies cherchent à compenser ?

Une augmentation de 25% du carburant en quatre mois, ce n’est pas sans incidence sur les coûts d’exploitation, même lorsque l’on dispose d’une couverture pétrole et/ou dollar, monnaie dans laquelle s’effectuent les achats.

L’IATA estime qu’une augmentation de un dollar sur le prix du baril représente pour l’ensemble des transporteurs un coût d’exploitation qui s’alourdit de 1,6 milliard de dollars.

Cies US : 6e augmentation depuis le début de l’année !
D’ailleurs, les plus grandes compagnies américaines (United/Continental, Delta, American) ont précédé le mouvement européen, en annonçant il y a une dizaine de jours, une augmentation moyenne de 10 dollars sur un aller-retour domestique.

Ce n’est que la sixième augmentation depuis le début de l’année !

Les low cost américaines qui n’ont pas suivi le mouvement immédiatement, en ont fait un argument commercial pendant quelques jours, puis Southwest, la plus emblématique s’est rendue à la raison, et les autres se sont alignées…

Mais les compagnies américaines n’ont pas seulement utilisé le levier des billets. Elles en ont aussi profité pour relever le coût des frais annexes - entre 5 et 10 dollars en fonction des transporteurs et des services.

Par exemple, un second bagage sur les vols transatlantiques est passé de 50 à 60 dollars chez American Airlines.

Chez US Airways, le bagage de plus de 25 kg n’est plus de 70 mais de 90 dollars. Chez United, l’excédent de bagages maximum se monte désormais à 400 dollars.

La majorité des passagers découvrira la mauvaise surprise à l’aéroport, voire dans l‘avion pour les services à bord. Et ce sera toujours ça de gagné pour les compagnies.

Quant aux augmentations tarifaires sur le transport pur, les outils de yield management auront tôt fait d’en flouter l’impact.

Mais l’important, c’est de marquer les esprits et de rassurer les analystes sur les futurs résultats financiers…

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source: TourMag

Donia Hamouda
Donia Hamouda
Administrator

CEO of Tourismag.com -
Donia's passion for the tourism sector and robust entrepreneurial drive have propelled her to establish herself as an esteemed expert in Digital Destination marketing. She has achieved this by developing and overseeing digital solutions that consistently challenge the limits of innovation in Destination marketing.

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