A la veille de son nouveau départ prévu prochainement avec l’arrivée des nouveaux appareils, Tuninter, la compagnie tunisienne rebaptisée Seven Air a été de nouveau au rendez-vous avec une panne de moteur qui a acculé le commandant à faire demi-tour quinze minutes après le décollage.
Selon l’AFP, un vol intérieur de la compagnie tunisienne Tuninter a fait demi-tour vendredi quinze minutes après son décollage de l’aéroport de Djerba. A destination de Tunis, l’appareil ATR-72 a eu « un étouffement » de l’un de ses moteurs après son décollage à 09h50, heure tunisienne.
D’après Tuninter, cet appareil « a enregistré une défaillance de l’un de ses deux moteurs et a du retourner à Djerba, quinze minutes après son décollage. » L’avion enregistrait une quarantaine de passagers à bord. Certains devaient faire escale à Tunis pour prendre un vol à destination de Paris. Selon l’AFP, une personne en contact avec un passager de ce vol a rapporté que l’incident avait provoqué la panique à bord des hôtesses en pleurs et des passagers en état de choc.
Un autre témoin a raconté également que l’avion avait été sauvé par le commandant, chevronné en l’occurrence, qui a réussi à gérer cette panne du moteur et de faire atterrir l’appareil sans dégâts. Les passagers ont été pris en charge par les autorités aéroportuaires : « on a veillé au transit de ceux qui le souhaitaient, durant la journée, vers d’autres destinations. Ceux qui ne souhaitaient pas repartir aussitôt, ont été relogés dans les hôtels de Djerba », a affirmé une source de Tuninter.
Un autre technicien a expliqué que « c’était une panne de moteur mais le commandant, un des plus chevronnés a réussi à faire atterrir l’avion sans dégâts. »
Filiale charter de Tunisair, Tuninter a annoncé en mai l’achat de deux appareils de type ATR 72-500 dont le premier, d’une capacité de 70 à 100 places, devait être livré en juin.
Témoignage d'un des passagers de ce vol
" Les dieux du ciel étaient avec moi et j'y étais !
Ce 22 juin, j'ai vu défiler toute ma vie suite à cette panne de réacteur de l'avion qui devait m'amener à Tunis et grâce au sang froid et aux compétences d'un grand commandant de bord nous avons pu atterrir au bout de 17 minutes d'angoisse et de doute ...
Déjà que j'étais bien insouciant, désormais je ne verrai plus la vie comme avant.
L'habitué à organiser des marathons a bien failli faire un aquathlon sur la Méditerranée ! "