Il faut repenser la pub et améliorer la qualité des services

Tui était certes le premier Tour Opérateur sur la Tunisie. Mais, le développement ne s’est pas réalisé avec un rythme conséquent. Ce qui explique que le TO soit classé actuellement troisième position.

A vrai dire, l’attentat survenu à Djerba, en avril 2002 n’a pas été sans impact néfatif. Cela s’est répercuté lourdement sur le marché allemand et sur TUI. Nous avons été contraints alors de fermer le Robinson et le « Riu ». Nous nous sommes retrouvés ensuite à ce troisième rang. A Djerba par exemple, on a perdu quelques milles clients. Ce qui nous vaut aujourd’hui d’être classés directement après Thomas Cook en terme de nombre de clients.

Mais pour ce qui est de la baisse du tourisme tunisien, qui persiste le marché allemand, je pense qu’il y a plusieurs causes, dont essentiellement l’absence de la destination Tunisie dans les actions promotionnelles ainsi que l’absence d’une publicité de qualité. Et j’entends dire des publicités modernes, originales et accrocheuses…Ceci ne veut en aucun cas dire que la publicité n’existe pas. Toujours est-il qu’elle a l’air d’être plutôt perçu comme un simple alibi. Elle permet tout simplement d’être là. C'est-à-dire qu’il n’y a pas de plus ni d’efforts tout, en nécessaires en conséquence pour affronter la concurrence agressive.

D’ailleurs, je trouve que la publicité sur la Tunisie est traditionnelle, plus qu’il n’en faut. Elle manque ainsi d’originalité et n’incite pas au départt vers la destination. La Tunisie devrait jouer la carte de ses atouts etfocaliser dans ses publicités sur ses points forts qu’il s’agisse de la thalassothérapie, du golf moyennant une meilleure qualité des parcours, du thermalisme, etc… Car ces atouts sont attrayants et peuvent appâter les Allemands.

Cependant, il n’y pas que le problème de la publicité ou de l’image. Le fléchissement est dû également à la qualité des prestations de services qui laisse à désirer. S’ajoute à cela, la problématique du « All inclusive ». A mon avis, chaque chose a ses limites et cette formule est au point de la saturation. Je n’oublie pas pour autant de souligner les points positifs qu’il ne faut pas occulter non plus.