L’amerrissage de l’ATR en provenance de Bari vers Djerba au large de la Sicile, il y a deux ans, semble avoir profondément marqué les Italiens du Sud. Ce qui explique leur réticence, entre autres raisons à visiter la Tunisie. C’est du moins ce qui a été mentionné dans le rapport du marché italien présenté lors du 35ème séminaire national des représentants de l’ONTT à l’étranger.
En effet, l’image de Tuninter dans le Sud de l’Italie est un motif qui entrave le développement sur ce marché. La question qui s’impose d’elle-même, est-ce que Tuninter pourra renverser la situation avec son nouveau statut de compagnie low cost ? Attendons pour voir ! Mais dans tous les cas de figure, la mission ne sera pas simple. Car en matière de transport aérien, la situation sur le matché italien révèle également la concurrence farouche des compagnies low cost et la stimulation du tourisme européen par l’Open Sky.
Cependant, les prévisions annoncent une évolution de 7% à la fin de 2007 et par rapport à l’année précédente. C'est-à-dire que 500 mille touristes italiens sont attendus d’ici la fin de l’année. Mais pour atteindre cet objectif, il faut se lever tôt. Les destinations concurrentes tiennent tête et prouvent à chaque fois l’efficacité de leurs méthodes contrairement aux nôtres qui ne sont pas toujours évidentes. En attestent les hausses enregistrées lors du premier trimestre 2007 par l’Espagne (6,8%), la Grèce (9%), l’Egypte (11%) et la Turquie. Certes, la Tunisie a bénéficié de 55 mille départs en vacances durant la même période, soit une croissance de 6,4%. Mais on ne peut se permettre de reculer en termes de réalisations au lieu d’avancer. Il y a deux ans à peu près, on annonçait le même objectif. Et nous voilà de nouveau à 500 mille Italiens en 2007.
Et pour ce réaliser, une campagne publicitaire à deux vagues démarre ce mois-ci et se poursuit jusqu’à la fin de juin. « N’en rêvez pas. Allez-y », sera également programmée en septembre et octobre. Elle est axée principalement sur l’affichage (format urbain maxi et stations de métro) et la presse (grand public et professionnelle). Entre temps, les voyages de presse, des Mégatours et le reste des méthodes classiques de publicité et de communication continuent.
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Publié le 29/03/2007 | En savoir plus