Une réunion a eu lieu au début de cette semaine entre le ministre du transport, le ministre du tourisme, les PDG des compagnies aériennes Tunisair, Tuninter et Nouvelair, et le président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH). L’objectif de ces réunions est de trouver une solution à l’éternel problème du transport aérien et du tourisme.

D’une part, le tourisme tunisien est à la prospection de nouveaux marchés et à la recherche de la consolidation de plusieurs produits de niche. Et d’une autre part, des lignes aériennes sont supprimées ou n’ont pas été lancées. Or, les deux secteurs reconnaissent l’étroite relation qui les lie de par les intérêts communs. Mais cela ne semble pas suffire pour résoudre cette problématique.

Lors de la 35ème réunion nationale des représentants de l’ONTT à l’étranger, le président de la FTH a demandé à Tunisair de renforcer certaines liaisons et de reprendre d’autres qui ont été abandonnées par le transporteur national. Et ce pour des raisons de rentabilité. D’ailleurs, Nabil Chettaoui, le PDG de Tunisair a été clair là-dessus. A son avis, l’heure est à la rentabilité et la compagnie ne peut plus se permettre le luxe de lancer des lignes pour le plaisir de les ouvrir.

Pourtant, le tourisme persiste et signe que l’efficacité en terme d’attraction sur les marchés est tributaire des lignes aériennes. C'est-à-dire que pour vendre la destination, les liaisons sont un atout majeur.

Quant au transport aérien, il ne s’aligne pas sur cette tendance. Il faudrait d’abord s’affirmer sur ces marchés et garantir une clientèle pour envisager l’ouverture des lignes. Entre temps, il est difficile de départager la partie !