« On ne peut plus se permettre de lancer des lignes pour le simple plaisir de les ouvrir », a affirmé Nabil Chettaoui, PDG de Tunisair lors du séminaire des représentants de l’ONTT à l’étranger tenu à Tunis à l’hôtel Africa les 2 et 3 mai.
En effet, le PDG du transporteur national part d’un souci de rentabilité du secteur qui ne peut en aucun cas se réaliser par une approche de caprices ou d’intérêts à une échelle très réduite. Par ailleurs, l’importance du secteur touristique pour la compagnie nationale n’est pas à démontrer selon Nabil Chettaoui.
D’ailleurs, le salut du tourisme tunisien réside dans la bonne portée du pavillon national à savoir Tunisiair, Nouvelair et Karthago Airlines. Cette année, qui représente un contexte particulier pour Tunisair, coïncide en effet avec le lancement de la nouvelle stratégie commerciale du transporteur; laquelle stratégie est contestée par certains mais qui est nécessaire. Et ce, en raison de la conjoncture marquée par l’arrivée des low cost en Tunisie et qui constitue l’un des défis majeurs du secteur.
Au niveau du trafic régulier, la compagnie nationale a enregistré des évolutions de l’ordre de 11% sur la France, 35% sur l’Espagne, 9% sur la Suisse, 32% sur la Libye et 17% sur le Maroc. En charter, le trafic de Tunisiar a également évolué de l’ordre de 32% sur la France, 7% sur l’Italie et l’Allemagne, 57% sur la Belgique, 15% sur l’Autriche et 44% sur la Grèce.
« On reste profondément convaincu que l’avenir de Tunisair dépend du tourisme tunisien. D’où l’importance de renforcer et moderniser le partenariat », a conclu Nabil Chettaoui.