Avec ses 37 centres en exploitation, qui accueillent environ 4000 curistes par an, sa dizaine de centres en construction, ses 700 milles curistes, durant les cinq dernières années, son infrastructure moderne, son personnel qualifié, ses soins de qualité, la Tunisie a réussi à s’imposer en tant que destination mondiale de thalassothérapie, après la France. Une France dont les professionnels en la matière, sont venus à la rencontre de leurs homologues tunisiens.

L’objectif est certes de s’enquérir de ce créneau qui fait le bonheur de la destination Tunisie mais pas seulement. Quand des opérateurs se rencontrent c’est égalent, une tentative de nouer des relations de partenariat, de coopération ainsi que des relations commerciales.

L’initiative, on la doit à la Mission Economique de l’Ambassade de France en Tunisie ; qui tend à rapprocher deux leaders mondiaux dans une niche à grande valeur ajoutée à l’activité touristique des deux pays. A l’exception des SPA, qui souffre d’un vide juridique, et qu’une récente commission au sein du Ministère de la Santé est en cours de le combler, la thalassothérapie et le thermalisme sont régit par une réglementation stricte et rigoureuse qui est conforme avec les textes législatifs relatifs à l’’environnement. Des textes qui n’ont pas été sans impact sur l’amélioration de la qualité de la thalassothérapie et du thermalisme.

Et, si l’on se réfère au droit tunisien, plusieurs textes législatifs et réglementaires régissent directement ou indirectement les secteurs de la santé, de l’environnement et du tourisme. Car, de toute évidence le thermalisme et la thalassothérapie, impliquent trois administrations de tutelle : la santé publique, le tourisme et l’environnement.

La législation tunisienne régit la création, l’exploitation, la gestion. Le décret de 2006 est venu renforcer le cadre juridique en intégrant de nouvelles exigences et conditions relatives. Un décret qui a introduit de nouveaux chapitres relatifs notamment à la formation continue du personnel, l’instauration d’un cahier des charges, l’obligation d’avoir un médecin permanent, au sein des centres de soins…

Tout comme la thalassothérapie, le thermalisme augure d’ un bel avenir notamment après l’achèvement de l’étude stratégique de développement du secteur, à l’horizon 2016. Une étude à la suite de laquelle, l’administration a identifié quatre projets porteurs notamment à Korbous et à Gabès. Des projets pour lesquels, l’Etat engagera une enveloppe d’investissement de 28,3 MD dont 17 MD, pour la région de Korbous, en infrastructures.

 

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