Finalement, l’Etat Tunisien s’est fixé quant au concessionnaire qui prendra en charge la construction et l’exploitation de l’aéroport d’Enfidha, pour une concession de 40 ans. C’est le groupe turc « TAV. Aéroport Holding Co », qui a été retenu et remporté l’appel d’offres lancées par les autorités de tutelle.

L’enveloppe de la réalisation du nouvel aéroport international tunisien est de quelques 400 millions d’euros. Une concession qui concerne également l’aéroport d’Habib Bourguiba à Monastir. Les deux aéroports étant à proximité, il n’aurait pas été rentable pour le concessionnaire, quel qu’il soit, de se contenter uniquement, d’Enfidha, concurrence et rentabilité oblige.

Néanmoins, l’Etat tunisien serait, en contre partie, intransigeant sur le côté esthétique de la réalisation dont les travaux devraient démarrer au courant du second semestre de l’année en cours.

L’aéroport intercontinental qui serait construit sur une superficie de 5700 hectares. Il serait à 75 Km de la capitale, totalement intégré au tissu urbain et offrirait, dans une première étape, une capacité de 5 millions de passagers par an, pour s’élargir, par la suite, à 30 millions. Il serait, alors, l’aéroport le plus imposant sur le Continent africain, à vocation essentiellement charters.

Une réalisation qui ne serait pas sans impacts sur le tourisme tunisien d’une part et sur le transport aérien, d’autre part, la Tunisie étant inscrite dans une procédure d’Open Sky, qui devrait arriver à terme, en 2008, avec un ciel international ouvert. Pour le moment, seuls les aéroports de Tozeur et de Tabarka offrent leur ciel. Le reste viendra…