Le président de la République par intérim Foued Mbazza a cédé à la rue et demandé à M. Béji Caïd Essebsi d’accepter le poste de Premier ministre. Selon la presse tunisienne, "le changement effectué ne concerne que le poste de Premier ministre et non le gouvernement qui demeure en place et en l’état."
il obtient une licence de la faculté de droit de Paris en 1950 avant d'être admis au barreau tunisien en 1952[2]. Il devient par la suite avocat à la Cour de cassation. Il débute sa carrière en plaidant dans des procès de militants du Néo-Destour.
Au lendemain de l'indépendance, en 1956, Caïd Essebsi, Béji rejoint le gouvernement comme conseiller d'Habib Bourguiba, devenu premier ministre avant d'accéder à la tête de l'État après la proclamation de la république le 25 juillet 1957.
Il poursuit son ascension en devenant directeur général de la Sûreté nationale avant de devenir ministre de l'intérieur du 5 juillet 1965 au 8 septembre 1969 puis ministre de la défense du 7 novembre 1969 au 12 juin 1970.
Toutefois s'ensuit pour lui une longue traversée du désert jusqu'au 3 décembre 1980, date à laquelle. Il réintègre le gouvernement comme ministre délégué auprès du premier ministre et ensuite ministre des affaires étrangères le 15 avril 1981, poste occupé jusqu'au 15 septembre 1986.
Caïd Essebsi occupe également le poste d'ambassadeur à Paris (1970-1971) puis à Bonn à partir de 1987. En 1990, il prend le perchoir de la Chambre des députés qu'il garde jusqu'en 1991. Son dernier mandat de député s'achève en 1994.
Caïd Essebsi est père de deux garçons et de deux filles.
(Source Wikipedia)
source: TourMag