Plus de 6 millions de touristes ont visité la Tunisie, en 2006 dont environ 3,100 millions ont visité les quelques 61 sites culturels, historiques et musées dispatchés un peu partout sur la République.
Sur ce plan, on comprend bien qu’il reste encore beaucoup à faire. Et, il est évident que cela ne relève pas uniquement de la seule compétence, autorité et interventions du Ministère du Tourisme. Bien au contraire, les monuments archéologiques, culturels, musées et autres sites historiques, étant placés sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la sauvegarde du patrimoine. Partant, la coordination des efforts et des interventions et surtout l’exploitation optimale des ressource financières générées par la visites des dits sites, est nécessaire. Des ressources financières, qui reviennent entièrement au ministère de la culture et qui se chiffrent par milliards….
Force est d’admettre que le tourisme culturel, en tant que tel, ne date pas de longtemps. Il a commencé à prendre de l’ampleur avec la mise en place d’une stratégie appropriée qui s’inscrit dans le cadre de la diversification des produits touristiques et de l’offre de la destination mais aussi pour mettre le patrimoine au service de l’économie du pays.
Et, depuis, précisément 2005, quatre ministères ont mis en communs leur efforts afin d’atteindre cet objectif. Depuis quelques années, les deux autorités de tutelle, du tourisme et de la culture ont tenté de mettre en commun leurs efforts pour une meilleure promotion de ce créneau largement porteur du reste. Mais, jusque-là , le tourisme culturel dépend en grande partie, sinon totalement du tourisme balnéaire, qui lui constitue la colonne vertébrale du tourisme tunisien.
Des voyages exclusivement culturels, sont encore rares, voire absents. Et pourtant, la Tunisie, dont la civilisation et l’histoire remonte à 3 milles ans a bien des choses à mettre en avant et en première ligne.
En tout état de cause, l’Etat a consacré quelques 38 MD pour l’aménagement de 31 sites archéologiques, depuis 89. Une enveloppe qui a été renforcée par 33 MD supplémentaires, en 2003 et enrichit par un programme de développement et de commercialisation de produits touristiques et culturels, en 2005, dans le cadre d’une politique visant l’amélioration des circuits, et surtout d’accès aux sites Parallèlement des disposition incitatives, en faveur du secteur privé ont été mis en place.
L’objectif est d’encourager les professionnel du tourisme à s’engager dans des projets à portée culturelle et touristique dont les centres d’animation, les services de proximité des sites, l’insertion des circuits du tourisme culturel dans les programmes de visite des hôtels…ainsi que l’investissement dans les zones de priorités, qui regorgent de sites archéologiques…
De son côté, le ministère du tourisme a mis, dans le cadre d’une stratégie de développement du tourisme culturel, à l’horizon 2016, une enveloppe de 133 MD pour la concrétisation d’un projet, intéressant basé sur quatre axes : culture, Sahara, qualité et environnement. Un projet dont l’impact ne manquera pas de se faire ressentir sur l’économie nationale et sur le secteur touristique.