Le fait est là : le tourisme tunisien doit trouver de nouveaux débouchés. Les créneaux classiques sont importants. Mais il est encore plus rentable de développer d’autres niches et de savoir surtout les promouvoir et les commercialiser.
En termes de clientèles haut de gamme, il faut absolument mettre le paquet. Le tourisme d’affaires et d’incentive est une vraie carte gagnante à moins de lui réserver les conditions nécessaires.
Dans ce sens, la Médina Méditerranéenne de Yasmine Hammamet a abrité les 29 et 30 mars le salon de l’incentive et des affaires. Car les touristes du MICE (meeting, incentive, conventions, events) a enregistré un véritable bond à travers le monde. Et il est grand temps pour la Tunisie de prendre sa part du gâteau.
Ont pris part au salon 50 professionnels de France, d’Italie, d’Espagne, du Maroc, de Bulgarie, de Malte, de Portugal, de Pologne, d’Irlande et de Tunisie.Le salon est une occasion pour dessiner les contours d’un créneau très spécialisé qui représente un marché à part entière.
Mais par ces temps de plusieurs marchés et destinations du même principe, il importe de saisir les spécificités de chacun pour convaincre. Promouvoir ce créneau requiert un ciblage bien fixé. Car les clients de ce tourisme sont demandeurs aussi bien d’infrastructure hôtelière de 4 et 5 étoiles mais aussi de cadres qui sortent souvent de l’ordinaire.
Le sud tunisien se prête à merveille à ce genre de séjours où les touristes viennent travailler certes mais profitent volontiers d’activités parallèles. Pour ce réaliser, plusieurs facteurs doivent être pris en compte, entre autres le transport aérien.