Par ces temps de concurrence farouche entre les différents transporteurs et l’entrée en ligne des low cost, le transport aérien en Tunisie est appelé à s’adapter de toute façon. C’est qu’il n’y a plus de choix. L’Open Sky accule les compagnies à s’investir et à trouver des débouchées rentables.
Ainsi et à partir du mois de mai, la compagnie nationale Tunisair lance sa nouvelle ligne Tunis-Koweït via Bahreïn. Mais ce n’est pas tout ! Le transporteur national vient de démarrer son programme estival qui lui aussi dévoile des nouveautés.
Désormais, les vols à destination de Nouakchott et Dakar d’une part et Beïrout et Dubaï d’une autre part seront dissociés. Et ce, grâce aux deux nouveaux appareils Airbus A319 dont un vient d’être acquis par la compagnie et un autre rénové.
A cet effet, les vols à destination de ces villes seront programmés comme suit :
- Nouakchott et Dakar : des vols directs chaque Mardi, Jeudi et Samedi
- Beïrout : des vols directs chaque Lundi, Mercredi, Vendredi et Samedi
- Dubaï : des vols directs chaque Lundi, Mercredi, Vendredi et Samedi
Par ailleurs, Tunisair compte renforcer également ses lignes régulières sur plusieurs destinations. Voici les détails :
- Nice : 2 vols supplémentaires tous les vendredis et samedis. Le nombre de vols hebdomadaires s’élève à 9.
- Marseille : 2 vols supplémentaires tous les vendredis et samedis. Le nombre de vols hebdomadaires s’élève à 9.
- Nantes : 1 vol supplémentaire chaque lundi. Le nombre de vols hebdomadaires s’élève à 2.
- Genève : 2 vols supplémentaires tous les Mercredis et Vendredis. Le nombre de vols hebdomadaires s’élève à 6.
- Bruxelles : 1 vol supplémentaire chaque Vendredi. Me nombre de vols hebdomadaires s’élève à 4.
- Benghazi : 1 vol supplémentaire chaque Samedi. Le nombre de vols devient bihebdomadaires.
- Tripoli : 1 vol supplémentaire chaque Dimanche. La ligne est désormais quotidienne.
- Casablanca : 1 vol supplémentaire chaque Dimanche. La ligne est désormais quotidienne.
Par ailleurs, le retard des départs pour El Omra du Mouled n’a pas été en faveur de la compagnie nationale. En raison des visas qui n’ont pas été octroyés à temps aux pèlerins, les vols partis à la fin du mois de mars à destination des lieux saints n’étaient pas au complet. Ce qui n’arrange pas les affaires de la compagnie. Le rattrapage ne semble pas évident non plus à bord des prochains vols.