La directrice commerciale Olivia Even Devillechaise se veut rassurante. Même si Georges El Hayek est parti, et la saison hiver s’avère compliquée sur l’Egypte, STI continue sur la même lancée avec une production qui se veut originale. Et si l’Egypte est actuellement bloquée, STI continue de commercialiser l’Afrique, l’Orient et la Méditerranée.
Olivia Even Devillechaise : "Tout d’abord le départ de Georges El Hayek n’est aucunement lié aux événements d’Egypte. C’est un désaccord stratégique qui l’a amener à partir.
Le 8 février, il y a eu une assemblée générale des actionnaires qui a décidé de nommer Tewfik Ghattas seul gérant de l’entreprise, alors qu’il était jusqu’à présent co-gérant avec Georges El Hayek.
Je rappelle que STI est une SARL détenue dans sa grande majorité par un groupement familial. Le réceptif égyptien Sakkara tours est également actionnaire à hauteur de 5%.
Et pour en finir avec l’aspect financier, en 2009 STI a réalisé un chiffre d’affaire de 35 millions d’euros avec un résultat négatif de 170 000 euros. Comme de nombreuses entreprises, nous avons été impactés par la crise économique.
Mais, même si les comptes ne sont pas encore audités, je peux dire que le bilan 2010 sera positif, avec un chiffre d’affaires de 36 millions d’euros."
Olivia Even Devillechaise : "Non, il n‘y a aucune modification de stratégie à l‘horizon.
Nous revendiquons un positionnement de spécialiste offrant des produits différenciants à travers les quatre départements que sont l’Egypte, l’Orient, l’Afrique et la Méditerranée.
Tous les quatre sont gérés de la même manière. Les chefs de produits sont aussi les chefs de résa et nous avons une équipe de 68 personnes au service des agents de voyages."
TourMaG.com - L’Egypte est une production importante chez vous. Quand et comment voyez-vous la relance de la destination ?
Olivia Even Devillechaise : "STI est membre du Ceto. Pour la relance de la destination, nous allons donc nous plier aux décisions du Ceto.
Il est vrai que certains tour-opérateurs qui sont affréteurs veulent retourner en Mer Rouge le plus vite possible.
De notre côté, nous ne ferons pas n’importe quoi même si je pense que les croisières Louxor-Assouan pourraient reprendre très vite notamment avec des vols directs.
J’ai un peu plus de doutes sur le désir des clients à se rendre au Caire ou à Alexandrie..."
source: TourMag