S’il fallait une preuve de la détermination des professionnels français à participer à la relance du tourisme en Tunisie, la soirée des engagements du jasmin initiée par Mourad Majoul, le président d’Avico, à l’Institut du monde arabe à Paris, en était bien une. Et le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon s’en est rendu compte de visu. Mais à l’impatience, il oppose la nécessité de vérifier par lui-même la sécurité du pays.
Boris Boillon : "Comme vous le savez, j’ai été nommé très récemment à Tunis.
Jusqu’à ces jours derniers, j’étais encore en poste à Bagdad et avant de prendre mes fonctions à Tunis, je suis de passage à Paris.
Tout ce processus retarde nécessairement l'estimation officielle de la situation actuelle de la sécurité en Tunisie et donc la modification des conseils aux voyageurs.
B.B. : "C’est le ministère des Affaires étrangères qui prend la décision au final mais il est peu probable qu’il le fasse sans consulter ses services diplomatiques sur place.
Or, il m’est impossible de donner un avis positif sans avoir vérifié par moi-même l’état de la sécurité de la Tunisie en faisant le tour du pays."
TM.com - Combien de temps vous faudra-t-il pour faire vos recommandations ?
B.B. : "Deux à trois semaines. C'est un minimum une fois que je serai sur place et que j’aurai rencontré les autorités tunisiennes. Je ne peux pas arriver et faire immédiatement des recommandations.
Il en va de ma crédibilité..."
source: TourMag