Après Monastir, Djerba et Sousse, c’est au tour de Mahdia de prendre son destin en mains. Il n’est plus question de vendre la Tunisie totale. A chaque région de participer à faire ses jours meilleurs du tourisme.

Pour ce réaliser à la capitale fatimide, une réunion a eu lieu récemment entre l’administration d’une part, représentée par Raouf Jomni, le DG de l’ONTT, le PDG de l’Agence Foncière Touristique (AFT), et leurs principaux collaborateurs. Et d’autre part, les hôteliers de la région qui sont appelés désormais à contribuer de manière concrète à la promotion de Mahdia en tant que destination à part entière.

Selon l’ONTT, « les participants à cette réunion ont surtout discuté les modalités de faciliter l’accès à la zone touristique à partir des autres villes, l’animation touristique et l’adoption de la qualité par les hôteliers. » A l’issue de cette réunion qui tend à donner des ailes à la région, deux commissions conjointes ont été constituées entre les professionnels de la région et l’administration. La première est réservée à la promotion et au marketing. La seconde est consacrée à l’aménagement de la nouvelle zone touristique.

A partir de là, la région ne peut plus compter uniquement sur l’effort de l’administration. Ce qui cadre parfaitement avec la nouvelle orientation du tourisme tunisien à savoir la régionalisation du produit.

 Afin de traduire cette politique, il n’est pas question d’une baguette magique. Tout au contraire, ce sont les régions qui doivent valoriser leurs charmes et réfléchir sur leur propre façon de se distinguer. Certes Mahdia regorge d’atouts et de spécificités touristiques et culturelles qui ne sont pas ceux du reste de la Tunisie. Mais il faudrait les inscrire dans une promotion adéquate pour bien les exploiter.

Et l’ONTT de conclure « ces rencontres entre l’administration et les professionnels des différentes zones touristiques du pays visent à faire mieux participer ces régions à l’effort promotionnel de la Tunisie. Elles répondent à deux facteurs majeurs dans la définition de la stratégie promotionnelle de l’ONTT sur les marchés émetteurs, à savoir la concurrence de plus en plus farouche sur ces marchés, notamment avec l’émergence d’une multitude de nouvelles destinations, et la capacité démontrée par nos régions touristiques à attirer de la clientèle spécifique. »