TourMaG.com - Que pensez vous de mutualiser les risques des producteurs ?
Raoul Nabet : "Que certains Producteurs, de manière volontaire, veuillent mutualiser leurs risques, pourquoi pas ?
Mais tous ne seront pas d’accord pour aller dans cette voie et c’est là tout le jeu de la libre concurrence.
S’il faut légiférer pour que l’ensemble des producteurs mutualisent leur risque commercial dans le cas de force majeure et que de plus, ce soit le client qui doive verser, ne serait ce que un ou deux euros à ce fonds, c’est faire un peu fi de la notion de la responsabilité de l’entreprenariat.
Une chose cependant est certaine : ce n’est pas avec de telles initiatives que l’on fera entrer plus facilement les clients dans nos agences."
TM.com - Selon vous qui doit supporter ce coût supplémentaire: le client ou le voyagiste ?
R.N. : "A titre de politique commerciale et individuellement, des TO ont déjà pris des initiatives donnant des garanties "nouvelles" comme la garantie "soleil" ou la garantie "neige".
Selectour en son temps avait d’ailleurs innové avec le chèque annulation et ceci quelle qu'en soit la cause. Ces exemples me paraissent bien plus ‘’vendeurs’’ et bien plus attrayants sur un plan commercial pour le consommateur.
Raoul Nabet : "Que certains Producteurs, de manière volontaire, veuillent mutualiser leurs risques, pourquoi pas ?
Mais tous ne seront pas d’accord pour aller dans cette voie et c’est là tout le jeu de la libre concurrence.
S’il faut légiférer pour que l’ensemble des producteurs mutualisent leur risque commercial dans le cas de force majeure et que de plus, ce soit le client qui doive verser, ne serait ce que un ou deux euros à ce fonds, c’est faire un peu fi de la notion de la responsabilité de l’entreprenariat.
Une chose cependant est certaine : ce n’est pas avec de telles initiatives que l’on fera entrer plus facilement les clients dans nos agences."
TM.com - Selon vous qui doit supporter ce coût supplémentaire: le client ou le voyagiste ?
R.N. : "A titre de politique commerciale et individuellement, des TO ont déjà pris des initiatives donnant des garanties "nouvelles" comme la garantie "soleil" ou la garantie "neige".
Selectour en son temps avait d’ailleurs innové avec le chèque annulation et ceci quelle qu'en soit la cause. Ces exemples me paraissent bien plus ‘’vendeurs’’ et bien plus attrayants sur un plan commercial pour le consommateur.
Si économiquement on peut (et on doit) comprendre que les TO doivent faire face à de plus en plus de risques (mais qui n’en n’a pas…), par contre on ne peut comprendre que ce soit au client d’assumer ce risque financièrement.
Aujourd’hui on veut être protégé de tout. Et donc, pourquoi seulement se limiter aux TO ? Et pourquoi pas les aériens, les distributeurs, les hôteliers, les guides et autres prestataires ne seraient ils pas eux aussi protégés ?
Comment prévoir l’imprévisible ? N'est-ce-pas là , toute la problématique du risque commercial qui est en cause ?
Ce qui est sûr, c’est que le client ne veut pas savoir si la marge du vendeur et ou producteur est faible ou non. Pour lui, c'est bien assez cher comme ça !
TM.com - Pensez-vous que la mise en place de ce type de dispositif devrait naturellement revenir a l'Apst compte tenu de son expérience en matière de solidarité?
R.N. : "Il existe une grande différence entre le risque professionnel et le risque du client-consommateur.
Dans le cadre du forfait, le législateur a prévu de réglementer nos activités en garantissant les fonds déposés par le client-consommateur.
L'APST, qui fête cette année ses 50 ans, apporte cette garantie au consommateur. Depuis 1997, l'APST a même réussi, par rapport aux autres garants, à déplafonner, sans supplément pour le consommateur, le montant des garanties fixées par le législateur !
Cette Garantie des Fonds Déposés dans une conjoncture difficile où le client souhaite être rassuré est une réelle valeur ajoutée que l'Agent de Voyages offre ainsi à son client.
Que ce soit en matière de garantie ou de problème lors de son voyage ou de son séjour , le client doit avoir à faire à celui qui a réalisé l’acte de vente.
C’est ce que l’on appelle le principe du ‘’guichet unique’’. Quitte après, à ce que celui qui a réalisé la vente se retourne contre celui qui a produit le voyage ou le séjour…"
Aujourd’hui on veut être protégé de tout. Et donc, pourquoi seulement se limiter aux TO ? Et pourquoi pas les aériens, les distributeurs, les hôteliers, les guides et autres prestataires ne seraient ils pas eux aussi protégés ?
Comment prévoir l’imprévisible ? N'est-ce-pas là , toute la problématique du risque commercial qui est en cause ?
Ce qui est sûr, c’est que le client ne veut pas savoir si la marge du vendeur et ou producteur est faible ou non. Pour lui, c'est bien assez cher comme ça !
TM.com - Pensez-vous que la mise en place de ce type de dispositif devrait naturellement revenir a l'Apst compte tenu de son expérience en matière de solidarité?
R.N. : "Il existe une grande différence entre le risque professionnel et le risque du client-consommateur.
Dans le cadre du forfait, le législateur a prévu de réglementer nos activités en garantissant les fonds déposés par le client-consommateur.
L'APST, qui fête cette année ses 50 ans, apporte cette garantie au consommateur. Depuis 1997, l'APST a même réussi, par rapport aux autres garants, à déplafonner, sans supplément pour le consommateur, le montant des garanties fixées par le législateur !
Cette Garantie des Fonds Déposés dans une conjoncture difficile où le client souhaite être rassuré est une réelle valeur ajoutée que l'Agent de Voyages offre ainsi à son client.
Que ce soit en matière de garantie ou de problème lors de son voyage ou de son séjour , le client doit avoir à faire à celui qui a réalisé l’acte de vente.
C’est ce que l’on appelle le principe du ‘’guichet unique’’. Quitte après, à ce que celui qui a réalisé la vente se retourne contre celui qui a produit le voyage ou le séjour…"
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source: TourMag