Pour promouvoir le tourisme culturel, il faut absolument commencer à bouger et rendre aux sites emblématiques tunisiens ce qui est de droit. Actuellement, Kairouan, est en plein remue-ménage.
Des travaux de sauvegarde d’envergure y sont entrepris.
Chapeautés par le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, ces projets tendent à faire de la capitale des Aghlabides un véritable pôle de tourisme culturel.
A cet effet, une enveloppe de 100 mille dinars est déboursée pour la restauration du « Bassin des Aghlabides » où les travaux sont en train d’avancer à une bonne vitesse pour que l’exploitation de cet espace à des fins à la fois culturelles et touristiques puisse avoir lieu dans les plus brefs délais.
Le mausolée de l’Imam Sahnoun fait également peau neuve grâce à une opération de restauration dont le coût s’élève à 120 mille dinars. Et de créer probablement un noyau de bibliothèque pour permettre aux visiteurs de découvrir ce savant.
Dans ce cadre, la Médina de Kairouan est également le chantier de plusieurs travaux.
D’une part, des projets sont en cours de réalisation afin de restaurer les lieux et concilier entre les sites archéologiques et l’extension urbaine. D’une autre part, 1600 mètres de circuits touristiques sont en cours d’aménagement dans cette médina de manière à préserver son authenticité et à donner aux touristes l’opportunité de profiter en bonne et due forme de l’endroit.
Par ailleurs, la mosquée de Oqba Ibn Nefaâ, autre lieu emblématique de Kairouan, fait aussi l’objet de travaux de climatisation. Un centre du patrimoine verra bientôt le jour pour faire connaître la capitale des Aghlabides et ses différents monuments.
Et la Place des Jeraba de se « relooker » également grâce à des travaux d’aménagement et d’embellissement de ses façades.
Tous ces projets vont permettre à la ville de Kairouan de mieux exploiter ses potentialités et devenir, pourquoi pas, la capitale tunisienne du tourisme culturel.
De telles initiatives devraient suivre dans d’autres sites tunisiens qui ont besoin de restauration certes, mais de s’adapter aussi aux exigences de l’activité touristique.