Le Festival International de Douz est sans doute un rendez- vous phare pour le sud tunisien qui a du mal à rentabiliser ses investissements. Mais après 39 éditions, il est grand temps de se poser des questions sur le contenu de cette manifestation qui est à vrai dire complètement essoufflée. Ce qu’il faut c’est incontestablement de l’innovation. Car, le Sahara est un atout majeur en soi. Il va sans dire que ce produit des dunes de sable et de l’erg est unique dans la méditerranée.
On a affaire à un produit tout à fait exotique. Et c’est justement sur cette valeur ajoutée qu’il faudrait jouer. Pourtant, chaque année, les visiteurs du festival, aussi bien ceux qui le découvrent pour la première fois ou alors ceux qui reviennent, ne voient pas plus loin que la Place Hanich.
De toute manière, le programme du festival ne s’ouvre pas sur de nouvelles perspectives. Il est au contraire en train de se répéter en dépit de la richesse de la région et des localités avoisinantes.
Jusqu’alors, le festival de Douz rate à chaque fois un rendez- vous de taille avec les grandes émotions et les sensations fortes qui ne sont pas du tout étrangères à l’ambiance du Sahara. Et qui continuent à être occultées.
Si c’était le cas jusqu’à maintenant, il faut absolument envisager un nouveau souffle et du sang neuf pour les prochaines éditions. Toute la programmation ainsi que la manière de faire et de présenter les choses sont à réviser à la faveur d’idées inventives et innovantes susceptibles d’impressionner les visiteurs et de les marquer.