Rares sont les personnes qui n’ont pas eu de problèmes avec les taxis de l’aéroport de Tunis- Carthage.

En arrivant devant ces chauffeurs, on se fait ridiculiser et on refuse de se faire raccompagner à destination si l’on n’a pas les cheveux blonds et les yeux clairs et qu’on parle surtout Tunisien.

Ça relève du lèse majesté de demander à ces taxis en notre dialecte de nous emmener quelque part. Chaque chauffeur lance la balle dans le camp de l’autre. Et comme il s’agit d’une véritable communauté, il est presque impossible d’obtenir gain de cause. Il faut à ce moment là accourir dans le poste de police pour se faire assister d’urgence.

 Ce n’est que de cette façon que ces taxis daigneront faire leur travail. A contre cœur bien évidement ! Pourtant, cet aéroport est le miroir du pays. Mais peu importe aux yeux de ces chauffeurs.

Afin de sévir contre cette situation, des opérations de contrôle ont été décidées par le ministère de tutelle. 337 opérations ont été effectuées jusqu’à maintenant. Et l’intention n’est pas de s’arrêter.

Il faut dire que cette mission n’est pas facile. Ce sont des taxis qui ont pris l’habitude depuis belle lurette à n’en faire qu’à leur tête. Et ils ne sont pas les seuls, du moins dans la capitale. Leurs confrères oeuvrant du côté du Port de la Goulette font de même voire pire.