En 2001, le marché allemand a représenté le tiers des recettes globales du secteur touristique en Tunisie. Des performances par excellence ont permis à ces touristes de se classer au premier rang en matière de rentabilité.

Au lendemain de la crise générée notamment par les évènements du 11 Septembre mais aussi par une conjoncture économique internationale particulièrement difficile, ce cap n’a plus été maintenu sur ce marché. Malgré la reprise du secteur, la Tunisie n’est pas encore au top de sa performance auprès de cette clientèle.

D’où la tenue de deux rendez- vous à deux échelles différentes pour disséquer la situation d’une part et sonder l’opinion des spécialistes d’une autre part. ce, afin de repartir sur des bases solides avec des idées claires sur la période à venir.

D’emblée, le marché allemand se présente en tant que marché superbement structuré. 24% des touristes allemands réservent en effet, un an à l’avance et 65% le font six mois à l’avance. Ce qui atteste de la bonne organisation.

Pour approcher cette clientèle d’une manière plus efficiente, Adel Boussarsar, étant l’un des pionniers parmi les réceptifs tunisiens, a fait une proposition pertinente en ce sens qu’il est impératif de revoir notre politique promotionnelle.

Et de spécifier sa suggestion en appelant à cibler la baisse au niveau des 24 aéroports au départ de l’Allemagne. C'est-à-dire qu’il importe de déterminer les aéroports qui enregistrent des écarts négatifs pour relancer le flux.

D’autres propositions de professionnels tunisiens versent par ailleurs dans le sens d’une meilleure pénétration du circuit de distribution en Turquie.