Désormais, la promotion du produit saharien est le cheval de bataille du tourisme tunisien comme il a été souligné par le ministre lors du séminaire organisé à Douz sur la situation actuelle et les perspectives de ce produit.
A l’heure actuelle, les zones touristiques du Sud Ouest (Kébili, Douz, Tozeur et Nefta), ne parviennent toujours pas à enregistrer des records quant aux entrées de touristes. Pendant l’année 2005, on a compté 713.345 entrées et 917.534 nuitées.
Pourtant, les ambitions sont bien plu importantes. Certes, les prévisions annoncent une évolution au terme de l’année en cours. Mais, les objectifs souhaités ne sont pas encore en passe d’être réalisés. Car le transport aérien reste la pierre angulaire du développement du produit saharien.
Durant les travaux du séminaire, ce problème a été de nouveau posé par les professionnels de la région. En effet MM Jalel Bouricha et Mouldi Hached, présidents respectivement des fédérations régionales de l’hôtellerie du Sud- Est et du Sud- Ouest, ont relevé cette défaillance. A défaut de lignes aériennes directes au départ de l’Europe, on ne peut espérer développer davantage ce produit.
L’aéroport existe depuis des années. Il a été décidé par le Chef de l’Etat open- sky. Mais il n’y a toujours pas de liaisons aériennes avec des villes européennes. D’ailleurs, le transport aérien permettra par la même occasion de promouvoir à coup sûr le tourisme intérieur et de drainer la clientèle locale vers le Sahara.
En réponse à ces préoccupations, M.Tijani Haddad a réaffirmé son appui de cette thèse. Partageant tout à fait cet avis, il a souhaité que le ministère du transport déploie tous les efforts nécessaires pour résoudre définitivement ce problème. Car, la région ne peut s’inscrire dans les séjours qu’à travers des liaisons aériennes. Sinon elle sera vouée à rester une destination de circuits. Ce qui ne répond nullement aux ambitions du secteur ni aux potentialités de cette région.