Avec la montée vers Tunis de la fièvre sociale qui secoue le pays, l’inquiétude règne de plus en plus aux seins des professionnels du tourisme même si tout le monde s’accorde à minimiser son impact sur les arrivées et la quiétude de ceux qui sont déjà en séjours.

Une commission de veille a été instaurée depuis hier au sein du ministère du tourisme pour suivre la situation de prés. « On nous  demandé des précisions sur la situation et nous avons répondu que rien ne justifie les annulations pour le moment et que les  hauts  lieux du tourisme tunisien sont sures  et les touristes profitent de leur séjours normalement », apprend-on  auprès du ministère du tourisme.

Ce n’est pas le cas pour Tunis où des touristes anglais ont été pris hier vers 14 h dans la tourmente de la fièvre sociale qui s’est emparé du centre ville de Tunis et ont dû se réfugier le temps que le calme soit de retour.
« Nous sommes là pour plusieurs semaines et nous sommes en Tunisie pour la sixième fois. Nous aimons la Tunisie mais nous sommes désolés  pour ce qui se passe » ont-il déclaré à Tourismag.
« Les tunisiens sont aimables même quand ils sont en manifs. Ils ont essayé de nous aiguiller alors que nous étions pris au piège de la situation. Nous retournons à Hammamet.  C’est plus calme là-bas », ont-il ajouté alors qu’ils se dirigeaient  vers l’office du tourisme en espérant  être pris en charge pour trouver un moyen de transport  vers leurs Hôtels.


Malgré les appels à la prudence de leurs ambassades quelques touristes s’aventuraient encore hier et aujourd’hui  au centre ville de la capitale alors que les hôtels du centre de la capitale  renforçaient leur dispositif de sécurité.

« Il ya quelques annulations  mais c’est loin d’être systématique. La FTAV suit la situation de très prés et ne voit pas de raisons qui justifieraient ces annulations mais les touristes restent libres de leur décision ». a indiqué pour sa part Tahar Saihi ,président de la FTAV .

Les Locaux de la fédération  tunisienne des agences de voyages (FTAV) situés au centre ville à proximité de l’Avenue Habib Bourguiba ont été fermés aujourd’hui probablement pour des raisons de sécurité.
FDJ