Sur la carte du monde Madagascar semble échappée du continent africain. En réalité cette île plus grande que la France ne se compare à rien. Ses hauts plateaux, ses rizières, ses forêts primaires, ses plages lagons ou sauvages, ses villages miséreux, ses terres brûlées, surprennent séduisent, dérangent parfois pour mieux vous happer ensuite.
La capitale Antananarivo est le point de départ de toutes les routes nationales qui traversent le pays de nord en sud, d'Est en Ouest.
Pour se déplacer dans ce pays à la signalétique improbable, plusieurs solutions : les taxis brousse qui partent on ne sait quand et risquent de laisser ses passagers au milieu de nulle part ; plus conseillées, les voiture avec chauffeur-guide.
Quant au réseau domestique d'Air Madagascar, il dessert une 50aine de destinations à travers le pays.
Pour qui veut mettre cap sur l'est de « Tana » la légendaire Micheline ZM 517 propose ses services.
Sa gueule d'autobus roulant sur rail avec des pneus en caoutchouc fut imaginée par un certain André Michelin et créée en 1930.
Pour se déplacer dans ce pays à la signalétique improbable, plusieurs solutions : les taxis brousse qui partent on ne sait quand et risquent de laisser ses passagers au milieu de nulle part ; plus conseillées, les voiture avec chauffeur-guide.
Quant au réseau domestique d'Air Madagascar, il dessert une 50aine de destinations à travers le pays.
Pour qui veut mettre cap sur l'est de « Tana » la légendaire Micheline ZM 517 propose ses services.
Sa gueule d'autobus roulant sur rail avec des pneus en caoutchouc fut imaginée par un certain André Michelin et créée en 1930.
La Micheline ZM 517 : une gueule d'autobus qui roule sur rails
Les dernières « Micheline » au monde de ce type et encore en circulation sont à Madagacar où elles sont arrivées en 1952.
Trois d'entre elles (sur sept) ont été rénovées par la société Madarail pour être de nouveau sur les rails en 2008. 19 personnes peuvent monter à bord, installées sur des fauteuils en rotin qui glissent sur le parquet à chaque virage.
Elle met trois heures et demi pour franchir les 148 kilomètres qui séparent la capitale de la petite ville d'Andasibe aux portes de l'un des grandes forêts primaires du pays.
A bord, pour assurer la bonne conduite il lui faut un conducteur, deux mécaniciens (les pneus pourraient crever), un électricien. Deux hôtesses assurent le service (panier repas, boissons). Sur demande des musiciens accompagnent les visiteurs. C''est un vrai travail d'équipe.
La voie gravit des dénivelés surprenants pour ensuite longer des rizières en terrasse, passer dans les villages des hauts plateaux, traverser la forêt primaire orientale. Ici et là on voit bien des parcelles récemment brûlées... Et s'il fallait compter on dénombrerait 17 gares, 6 ponts, 17 tunnels...
(Départ régulier de «Tana » une fois par semaine, le samedi de la gare de Soarano à destination d'Antisarebe ou Andasibe. Possibilité d'affrètement).
tourisme@madarail.mg
www.madarail.mg
Trois d'entre elles (sur sept) ont été rénovées par la société Madarail pour être de nouveau sur les rails en 2008. 19 personnes peuvent monter à bord, installées sur des fauteuils en rotin qui glissent sur le parquet à chaque virage.
Elle met trois heures et demi pour franchir les 148 kilomètres qui séparent la capitale de la petite ville d'Andasibe aux portes de l'un des grandes forêts primaires du pays.
A bord, pour assurer la bonne conduite il lui faut un conducteur, deux mécaniciens (les pneus pourraient crever), un électricien. Deux hôtesses assurent le service (panier repas, boissons). Sur demande des musiciens accompagnent les visiteurs. C''est un vrai travail d'équipe.
La voie gravit des dénivelés surprenants pour ensuite longer des rizières en terrasse, passer dans les villages des hauts plateaux, traverser la forêt primaire orientale. Ici et là on voit bien des parcelles récemment brûlées... Et s'il fallait compter on dénombrerait 17 gares, 6 ponts, 17 tunnels...
(Départ régulier de «Tana » une fois par semaine, le samedi de la gare de Soarano à destination d'Antisarebe ou Andasibe. Possibilité d'affrètement).
tourisme@madarail.mg
www.madarail.mg
Le Vakona Forest lodge et ses 600 hectares de forêt primaire
Une dizaine d'éco-lodges situés en forêt, dans le bush ou en bordure d'océan adhèrent à l'association des pros du tourisme malgache « Go To Madagascar ».
Le Vakona Forest Lodge est de ceux là. Il est situé à 150 kilomètres à l'est de « Tana », en bordure du Parc National d'Andasibe-Mandatia et a accessible par une route des plus sinueuses (ou à 30 minutes de la gare d'Andasibe).
Le domaine qui s'étend sur 600 hectares appartient à la famille Izouard. Arrivée sur l'île en 1919 elle a durant plusieurs générations exploité une importante mine de graphite. Les coûts d'exploitation devenus trop élevés, la famille s'est reconvertie dans un tourisme respectueux et des 150 personnes qui vivent sur la propriété et de l'environnement.
Ce lodge forestier est constitué d'une trentaine de bungalows répartis dans un exceptionnel cadre de verdure.
Une île privée peuplée de lémuriens facétieux, une réserve de crocodiles, une vingtaine de chevaux pour qui souhaite faire des randonnées équestres, des sentiers balisés pour les amateurs de randonnées pédestres, une piscine sont notamment à disposition d'une clientèle très cosmopolite.
La famille Izouard a aussi prévu une piste pour les avions taxis et un héliport.
Le Vakona Forest Lodge est de ceux là. Il est situé à 150 kilomètres à l'est de « Tana », en bordure du Parc National d'Andasibe-Mandatia et a accessible par une route des plus sinueuses (ou à 30 minutes de la gare d'Andasibe).
Le domaine qui s'étend sur 600 hectares appartient à la famille Izouard. Arrivée sur l'île en 1919 elle a durant plusieurs générations exploité une importante mine de graphite. Les coûts d'exploitation devenus trop élevés, la famille s'est reconvertie dans un tourisme respectueux et des 150 personnes qui vivent sur la propriété et de l'environnement.
Ce lodge forestier est constitué d'une trentaine de bungalows répartis dans un exceptionnel cadre de verdure.
Une île privée peuplée de lémuriens facétieux, une réserve de crocodiles, une vingtaine de chevaux pour qui souhaite faire des randonnées équestres, des sentiers balisés pour les amateurs de randonnées pédestres, une piscine sont notamment à disposition d'une clientèle très cosmopolite.
La famille Izouard a aussi prévu une piste pour les avions taxis et un héliport.
Les grenouilles et les oiseaux contre les moustiques
« Ma fille aînée Annouk Giavarini a construit cet hôtel avec son père voici 16 ans. Nos clients viennent du monde entier, d'Afrique du Sud, du Brésil, des Etats-Unis. Annouk qui a repris la direction de l'exploitation a l'intention de construire un deuxième lodge plus haut de gamme pour répondre à la demande de nos clients américains » explique Mag Izouard qui nous accueille.
Ici, de l'électricité aux croissants pour le petit-déjeuner tout se fait « maison ». « Nous avons notre propre centrale hydroélectrique et nous entretenons nos propres lignes à haute tension. L'électricité est redistribuée aux villageois. L'hôtel et les lacs sont alimentés par des sources ».
Des cantonniers aux gardiens des parcs animaliers, des menuisiers (tous les meubles sont faits sur place) aux guides forestiers, le Vakona Forest Lodge fait directement ou indirectement travailler 150 personnes.
Il a son poste de santé et son école qui accueille 250 enfants. « Nous avons fait don de l'école à l'Etat qui paie les instituteurs ».
Quid des moustiques ? « Nous n'en n'avons pas car aucune eau stagnante mais de l'eau courante non traitée. Les grenouilles et les oiseaux – pour certains qu'on ne voit qu'ici - , la vie animale éliminent les moustiques ». (C'est vrai ndlr).
Mag répète autour d'elle qu'il faut reboiser, qu'une terre brûlée restera peu fertile. Elle évite les ampoules dites économiques « trop polluantes ». Elle n'hésite pas à faire élargir un sentier pour éviter de couper un arbre. Elle vit dans une forêt primaire et fragile.
www.hotel-vakona.com
Suite et fin : la très balnéaire Nosy Be
Ici, de l'électricité aux croissants pour le petit-déjeuner tout se fait « maison ». « Nous avons notre propre centrale hydroélectrique et nous entretenons nos propres lignes à haute tension. L'électricité est redistribuée aux villageois. L'hôtel et les lacs sont alimentés par des sources ».
Des cantonniers aux gardiens des parcs animaliers, des menuisiers (tous les meubles sont faits sur place) aux guides forestiers, le Vakona Forest Lodge fait directement ou indirectement travailler 150 personnes.
Il a son poste de santé et son école qui accueille 250 enfants. « Nous avons fait don de l'école à l'Etat qui paie les instituteurs ».
Quid des moustiques ? « Nous n'en n'avons pas car aucune eau stagnante mais de l'eau courante non traitée. Les grenouilles et les oiseaux – pour certains qu'on ne voit qu'ici - , la vie animale éliminent les moustiques ». (C'est vrai ndlr).
Mag répète autour d'elle qu'il faut reboiser, qu'une terre brûlée restera peu fertile. Elle évite les ampoules dites économiques « trop polluantes ». Elle n'hésite pas à faire élargir un sentier pour éviter de couper un arbre. Elle vit dans une forêt primaire et fragile.
www.hotel-vakona.com
Suite et fin : la très balnéaire Nosy Be
Toute l'actualité avec TourMaGazine.fr
source: TourMag
