Le groupe Lufthansa a généré un chiffre d’affaires total de 18,1 milliards d’euros en 2005, soit une augmentation de 6,5 % par rapport à 2004. Les compagnies aériennes du Groupe ont dégagé un chiffre d’affaires de 13,9 milliards d’euros, soit une hausse de 8 % par rapport à l’an passé. Le succès des politiques de gestion de la capacité et des ventes a permis d’améliorer significativement les rendements moyens sur le segment passagers (+3,5 %) et le segment fret (+10,8 %). Le reste du revenu opérationnel a enregistré une baisse de 11,9 % pour atteindre 1,5 milliard d’euros. Cela s’explique en partie par le fait que les bénéfices comptables de 331 millions d’euros enregistrés en 2005 sont inférieurs de 25,8 % à ceux de 2004. Sur ce total, 182 millions d’euros proviennent de la vente du reste de la participation au capital d’Amadeus Global Travel Distribution S.A., et 107 millions d’euros de la cession de Loyalty Partner GmbH.

Au cours de l’année 2005, les dépenses d’exploitation ont atteint un total de 19 milliards d’euros, soit une augmentation de 6,5 % par rapport à 2004. Cette augmentation s’explique essentiellement par la flambée des prix du kérosène. Les frais de carburant ont atteint un record de 2,7 milliards d’euros, soit 843 millions d’euros (ou 46,3 %) de plus qu’en 2004. Les mesures de couverture des prix de carburant ont une nouvelle fois porté leurs fruits, permettant des économies de 278 millions d’euros.

Lufthansa a augmenté son bénéfice d’exploitation de 50,7 % en 2005, pour le porter à 577 millions d’euros. Le bénéfice net après impôts a quant à lui augmenté pour atteindre 453 millions d’euros, soit une croissance annuelle de 12,1 %.

Les investissements ont enregistré une légère hausse et ont atteint 1,8 milliard d’euros. Comme pour les années précédentes, ils ont été entièrement financés par le cash flow, qui a augmenté de 4 % pour atteindre 2 milliards d’euros.

Au terme de l’année 2005, les liquidités du groupe couvraient son passif financier, le bilan présentant un endettement net de 7 millions d’euros.