A chaud, le projet fédératif de l’UDiV et de ses associés laisse perplexe ; mais elle fait réfléchir sur le fond et c’est peut-être ça qui compte le plus..
Quand on ne comprend pas tout, le mieux est encore de se taire.
Cette sagesse que beaucoup de nos politiques ont oubliée depuis belle lurette, les patrons de la distribution française savent encore l'appliquer, fort heureusement, quand il s'agit de choses sérieuses.
Car l'affaire n'est pas anodine, même s'il y a deux ou trois ans, elle avait été déjà soulevée par quelques audacieux.
Cette fois, il y a de poids lourds dans l'histoire, entre 40 et 50 % du marche touristique. Thomas Cook, TUI Nouvelles Frontières, Carrefour ou Leclerc Voyages sont de la partie. C'est dire si la création de l'UDiV ne peut passer inaperçue.
D'autant plus que son Président "fondateur" se trouve être Denis Wathier, le Pdg de Thomas Cook, un homme qui marche sans frémir et sans mélanger l'amitié et le business, un industriel, comme l'on dit aujourd'hui avec emphase et componction.
Elle n'est pas anodine non plus, car le CETO et Level.com ont déjà annoncé qu'ils seraient à ses cotés pour fonder une fédération des métiers du tourisme plus efficace et plus conforme à leurs vœux communs.
Cette sagesse que beaucoup de nos politiques ont oubliée depuis belle lurette, les patrons de la distribution française savent encore l'appliquer, fort heureusement, quand il s'agit de choses sérieuses.
Car l'affaire n'est pas anodine, même s'il y a deux ou trois ans, elle avait été déjà soulevée par quelques audacieux.
Cette fois, il y a de poids lourds dans l'histoire, entre 40 et 50 % du marche touristique. Thomas Cook, TUI Nouvelles Frontières, Carrefour ou Leclerc Voyages sont de la partie. C'est dire si la création de l'UDiV ne peut passer inaperçue.
D'autant plus que son Président "fondateur" se trouve être Denis Wathier, le Pdg de Thomas Cook, un homme qui marche sans frémir et sans mélanger l'amitié et le business, un industriel, comme l'on dit aujourd'hui avec emphase et componction.
Elle n'est pas anodine non plus, car le CETO et Level.com ont déjà annoncé qu'ils seraient à ses cotés pour fonder une fédération des métiers du tourisme plus efficace et plus conforme à leurs vœux communs.
Une fédération pour défendre quel tourisme ?
La FNAM serait aussi du voyage, ainsi que le groupement National des Chaînes Hôtelières… Des organismes qui, soit dit au passage, discutent également avec le SNAV.
Toutefois, hormis les déclarations de principe, on sait peu de choses sur le projet politique de cette nouvelle institution, sur la vision qu'elle a du tourisme de demain, sur le rôle des uns et des autres dans le marché qu'elle veut construire ou sur les "combats" qu'elle entend conduire devant les autorités nationales et bruxelloises.
Quelles seront les différences significatives de son discours devant le nouveau ministre, Frédéric Lefebvre ?
En quoi relèguent-elles le positionnement du SNAV aux oubliettes. Par les temps qui courent, un discours "plus moderne" ne suffit pas par pour rassembler des acteurs aux intérêts aussi divergeants que ceux des industriels européens et ceux d'une agence, affiliée, en réseau ou indépendante, sans même parler des intérêts vitaux de TO "artisanaux" comme il en existe inévitablement au CETO ? Pas simple la gymnastique !
Et rien ne prouve que cette nouvelle institution pèsera plus que le SNAV ; même si dans l'immédiat, son premier effet risque probablement de l'affaiblir...
Toutefois, hormis les déclarations de principe, on sait peu de choses sur le projet politique de cette nouvelle institution, sur la vision qu'elle a du tourisme de demain, sur le rôle des uns et des autres dans le marché qu'elle veut construire ou sur les "combats" qu'elle entend conduire devant les autorités nationales et bruxelloises.
Quelles seront les différences significatives de son discours devant le nouveau ministre, Frédéric Lefebvre ?
En quoi relèguent-elles le positionnement du SNAV aux oubliettes. Par les temps qui courent, un discours "plus moderne" ne suffit pas par pour rassembler des acteurs aux intérêts aussi divergeants que ceux des industriels européens et ceux d'une agence, affiliée, en réseau ou indépendante, sans même parler des intérêts vitaux de TO "artisanaux" comme il en existe inévitablement au CETO ? Pas simple la gymnastique !
Et rien ne prouve que cette nouvelle institution pèsera plus que le SNAV ; même si dans l'immédiat, son premier effet risque probablement de l'affaiblir...
Les industriels avaient besoin de trouver leur place
Partant de là , chez Manor, on se tait gentiment mais complètement ; et chez Tourcom ou AS Voyages, les Présidents conviennent sans difficulté que les industriels peinaient effectivement à trouver une place à leur mesure au sein du SNAV, tout comme les producteurs.
Ils abondent aussi dans le sens d'un grand rassemblement des métiers du tourisme, seul moyen de se faire entendre du gouvernement par le poids économique qu'il pourrait représenter.
Mais pour l'heure, ils demandent d'abord à voir où l'on va, pourquoi, comment, et avec qui. Pour défendre quel tourisme ? Que des questions lourdes…
Bref, comme dirait Lyautey, ce gros remous fera-t-il un sillon profond ?
Ils abondent aussi dans le sens d'un grand rassemblement des métiers du tourisme, seul moyen de se faire entendre du gouvernement par le poids économique qu'il pourrait représenter.
Mais pour l'heure, ils demandent d'abord à voir où l'on va, pourquoi, comment, et avec qui. Pour défendre quel tourisme ? Que des questions lourdes…
Bref, comme dirait Lyautey, ce gros remous fera-t-il un sillon profond ?
Savoir avant de réagir ; réfléchir avant d’agir
Et la sagesse les tient si bien qu'ils résistent à toutes les insinuations, à toutes les circonvolutions qu'un journaliste peut inventer pour obtenir du sensationnel.
Comprendre réellement cette nouvelle, c'est d'abord en lire les intentions véritables, bonnes ou mauvaises. C'est aussi réfléchir à ses conséquences immédiates et futures, aussi nombreuses les unes que les autres. C'est enfin juger de son urgence quand on peine à faire rentrer des clients.
Non, on ne peut pas dire que les patrons de distribution françaises se sont jetés sur l'occasion pour faire parler d'eux. Ils ont juste fait leur boulot de patron : se taire pour réfléchir et agir à bon escient.
C'est décevant pour la presse, mais rassurant pour leurs troupes.
Comprendre réellement cette nouvelle, c'est d'abord en lire les intentions véritables, bonnes ou mauvaises. C'est aussi réfléchir à ses conséquences immédiates et futures, aussi nombreuses les unes que les autres. C'est enfin juger de son urgence quand on peine à faire rentrer des clients.
Non, on ne peut pas dire que les patrons de distribution françaises se sont jetés sur l'occasion pour faire parler d'eux. Ils ont juste fait leur boulot de patron : se taire pour réfléchir et agir à bon escient.
C'est décevant pour la presse, mais rassurant pour leurs troupes.
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source: TourMag