« Le tourisme durable et vert » est le thème choisi par la GIZ lors de son deuxième cycle de formation organisé au profit d’un groupe de professionnels tunisiens. Et ce du 15 au 20 décembre à travers la région bavaroise en Allemagne.
En effet, ce voyage concocté par le programme de la GIZ ( fonds emplois) et financé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement, est tombé à point nommé puisqu’il a permis de découvrir différentes facettes de diverses villes de la Bavière, sublimées notamment par ces temps de fêtes. Il s’agit le cas échéant de Munich, Feldafing, Ratisbonne, les Alpes d’Ammergau.

 

Au moment où les prévisions du Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme ( WTTC) enregistre une augmentation annuelle du total des revenus et d’emplois créés par le tourisme de l’ordre 4,4% et de 2,4% respectivement à l’horizon 2023, le tourisme durable et vert se positionne désormais comme étant un produit d’alternative aux autres produits classiques. Ce créneau est à même de profiter sans l’ombre d’un doute de la hausse annuelle du nombre des arrivées touristiques internationales estimée par l’Organisation Mondiale du Tourisme à 3,3% d’ici 2030.

 

Et de préciser à ce juste titre que « le tourisme durable mise à long terme sur une approche éthiquement et socialement équitable adapté au contexte culturel, écologiquement viable et économiquement raisonnable et rentable ».

 

En partant de l’expérience de ce produit sur la région bavaroise, on peut affirmer que la Tunisie gagnerait à mettre en place ce créneau qui lui servirait de catalyseur de développement de la destination. Et ce par la création d’emploi de manière à offrir une alternative à l’émigration puisant dans la nature et protégeant les espèces. C’est aussi une manière de mettre en valeur l’authenticité et la diversité culturelle.

 

Il va sans dire que ce produit tel que « vendu » en Bavière valorise les spécificités de la région. En témoigne la formule de vacances à la ferme commercialisée aux Alpes de l’Ammergau où le tourisme crée 3000 emplois sur une population de 12 mille habitants.
Cette formule qui tend entre autre à préserver le caractère unique de cette région rurale offre des produits du terroir frais provenant justement de la ferme. Ce tourisme particulier draine une clientèle à majorité allemande avec 70% du total des nuitées (800 mille), contre 30% pour une clientèle européenne.

 

Pour sa part, Ratisbonne qui est inscrite dans le patrimoine mondiale de l’UNESCO compte plusieurs sites historiques qui constituent un label à part entière. D’ailleurs, ces mêmes sites qui reçoivent des visiteurs adeptes des circuits culturels servent de lieux abritant divers événements. Ici on peut parler d’une combinaison de produits touristiques conciliant le tourisme culturel au tourisme événementiel ainsi qu’au tourisme durable qui propose encore une fois des produits du terroir mais aussi de l’artisanat de la région. Ratisbonne est tout simplement une ville qui ne s’oublie pas. Et ça ce n’est point le fruit du hasard mais celui des efforts de l’office du tourisme qui le cas échéant n’est autre qu’une filiale la municipalité. Oui, l’office du tourisme de Ratisbonne n’est pas rattaché à un ministère mais doit plutôt sa tutelle à la municipalité d’une ville qui accueille 300 mille visiteurs grâce effectivement à cet office. Car Ratisbonne elle même draine plus d’un million de touristes par an.

 

En tout cas cette visite de la région bavaroise n’a pas laissé le groupe de professionnels tunisiens indifférents mais leur a plutôt inspiré plus d’une idée…

 

La rédaction/Tourismag.com