Malgré la tendance positive qui accompagne Amel Karboul à la tête du ministère du tourisme, il semble que les professionnels restent sur leur pessimisme. Ecouté le 21 mars 2014 dans expresso sur les ondes de Express FM avec Wassim Belarbi, Wajdi Skhiri, le SG de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, affirme en effet que la forme n’est pas au top. Pour lui, il n’y a pas de doute sur la note d’optimisme actuelle. Mais cela n’empêche d’après lui que l’état des lieux aujourd’hui donne un secteur d’hôtellerie complètement sinistré.
Et Wajdi Skhiri d’ajouter qu’à Tabarka, on compte 9 hôtels fermés sur 13. A Aïn Draham, on enregistre 1 unité fermée contre 3. Dans le sud de la Tunisie, Nefta tire son épingle du jeu et compte 3 hôtels qui sont tous ouverts. Cependant, 11 hôtels sont ouverts à Tozeur contre 15 fermés et 2 unités sont ouvertes à Gafsa contre 2 fermées. Quant à Monastir, il s’agit d’une zone particulièrement affectée puisqu’elle n’est pas concernée par les prémices de la reprise en ce moment et compte environ 19 hôtels tous fermés.
Cet état des lieux enfonce les professionnels selon le SG de la FTH qui met l’endettement du secteur à l’index. Et d’expliquer que ces derniers, ne trouvant pas de moyens pour s’en tirer et n’ayant pas d’autres alternatives pour rembourser leurs dettes, se rabattent sur le bradage des prix allant en parallèle avec une qualité de services qui laisse à désirer. Pour le SG de la FTH, tant qu’il y a eu une révolution, il faut bien résoudre ce problème d’endettement.
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