Prenant part à une table ronde organisée vendredi 21 mars 2014 par le British Council autour du rôle des jeunes dans la conception et l'analyse des politiques publiques, Amel Karboul, ministre du tourisme avoue selon notre confrère Businessnews que ce secteur est une véritable industrie prometteuse. Cela dit, la Tunisie ne maîtrise toujours pas les rouages de cette industrie.
Lors de cette table ronde, la ministre souligne les clés de la relance qui consistent à améliorer les services, l'environnement et la sécurité. Et ce, afin de diversifier l'offre et sortir des sentiers battus du balnéaire. Car ce dernier n'assure sans doute pas la rentabilité requise et ne permet pas non plus à lui seul de concurrencer les destinations prisées.
D'ailleurs, en matière de sécurité et d'après Businessnews, Amel Karboul, n'a pas l'air de se lamenter. Mais tout au contraire, elle répond à cette question d'une manière très pratique en ce sens qu'il n'avance en rien la destination de se prétexter de cette problématique sécuritaire pour passer à côté des soucis d'infrastructures. Ce n'est donc pas une excuse non plus pour que l'on ne se penche pas sur la qualité des services ou les pistes d'investissement.
Et elle n'a pas tort puisqu'il y a déjà assez de temps perdu! L'heure en ce moment est aux actions et à l'entrepreneuriat. Et de préciser selon Businessnews que désormais, la barre est placée haut. Karboul ambitionne en effet d'atteindre 20 millions de touristes à l'horizon de 2024. À en croire ses propos, son administration travaillerait sur la décennie à venir et annoncerait éventuellement une vision 2024 à l'instar des destinations concurrentes qui s'organisent à moyen et long termes.