La présidence tunisienne a annoncé vendredi la prolongation d’un mois, jusqu’au 30 septembre, de l'état d’urgence instauré le 14 janvier 2011 après la fuite du président Ben Ali, tout en notant une amélioration des conditions de sécurité en Tunisie.
Le porte-parole de la présidence Imed Daïmi a expliqué à l’antenne de la radio Shems FM que cette décision avait été prise «pour coïncider avec la rentrée scolaire et la fin de la saison touristique».
Plusieurs manifs' dispersées brutalement cet été
«Les conditions de sécurité dans le pays sont en amélioration ces derniers temps», a-t-il ajouté.
L'été a néanmoins été marqué par plusieurs manifestations dispersées sans ménagement par la police, notamment à l’aide de gaz lacrymogène et de tirs de balles en caoutchouc. Plusieurs actions violentes de fondamentalistes religieux ont aussi été recensées.
L'état d’urgence confère à la police des pouvoirs spéciaux lui permettant d’intervenir de manière discrétionnaire. L’armée est aussi déployée par endroit, même si sa présence reste assez discrète.