Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit un taux de croissance économique de 2,7% en 2012 et de 3,5% en 2013 en Tunisie.
Le FMI incite, dan un rapport publié tout récemment, le gouvernement à adopter dans les plus brefs délais, une démarche visant l’équilibrage des politiques financières et monétaires afin de garantir la stabilité économique du pays. De plus, l’institution relève que les démarches adoptées ne permettent pas de relever le secteur bancaire.
La politique monétaire mise en œuvre est inappropriée et a eu pour effet collatéral de contribuer à aggraver les déséquilibres macroéconomiques. En abaissant le taux d’intérêt directeur et en injectant d’importantes liquidités, les autorités monétaires ont contribué à soutenir le crédit bancaire et, par conséquent, à laisser filer l’inflation.
Les défis que la Tunisie se doit de relever selon le FMI, sont la résorption du chômage et les disparités régionales. Les réformes structurelles qui doivent être adoptées sont la consolidation de l’investissement privé, la mobilisation des financements extérieurs, l’amélioration du climat des affaires, la réforme du système d’éducation et la modernisation du système bancaire.