By walidK


Longtemps accusé d’inertie et de laxisme à l’égard des islamistes radicaux, le gouvernement tunisien dominé par le parti islamiste modéré Ennahdha  vient de hausser le ton contre les salafistes qui ont attaqué, le week-end dernier, des débits de boissons alcoolisés à Sidi Bouzid. «Je dis à ces gens là qui pensent que l'Etat a peur d'eux, que la promenade est terminée et que ceux qui dépassent les lignes rouges vont être punis», a  notamment martelé le ministre tunisien de la Justice, Noureddine Bhiri.
Sidi Bouzid est la ville d'où est partie la révolution tunisienne en décembre 2010, ayant abouti à la chute en janvier du régime de Zine El Abidine Ben Ali, après l'immolation par le feu d'un jeune vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, devant le gouvernorat.
La mise en garde du ministre intervient à la suite de la fermeture musclée par des salafistes de plusieurs dizaines de bars à Sidi Bouzid.

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