Un nouveau round de négociations sur l’open sky devrait être entamé en mai prochain entre la Tunisie et l’union européenne (UE). Fortement réclamée pour les professionnels du tourisme soucieux d’attirer une nouvelle catégorie de clientèle individuelle, l’ouverture du ciel est largement décriée par le pavillon national du transport aérien, dont la pièce maitresse est la compagnie publique Tunisair. Cette dernière souhaite éviter à tout prix de traverser une zone de fortes turbulences qui sera causée par une arrivée massive des compagnies low-cost, comme ce fut le cas pour sa consœur marocaine Royal Air Maroc.
A noter que Tunisair dessert 38 destinations dans une douzaine de pays de l’UE (dont neuf en France), et qu’une douzaine de compagnies européennes , dont Air France, Aigle Azur et Transavia et Lufthansa, sont actives en Tunisie