Le débat sur l’avenir du tourisme tunisien, qui s’est déroulé jeudi et vendredi à Tunis, a été marqué par un black-out médiatique total. Et pour cause: membre d’un gouvernement qui ne cesse d’accuser la presse tunisienne à peine libéré-malgré de nombreux dérapages- d’être à l’origine de taux les maux du pays, le ministre du Tourisme Elyès Fakhfakh a jugé bon d’écarter les représentants des médias d’un débat qui intéresse le pays entier. Cherche-t-il ainsi à prendre une revanche sur des journalistes qui ont, à ses yeux, la langue bien pendue et les plumes acérées ? Cherche-t-il à passer sous silence les problèmes des professionnels? Mystère et boule de gomme. Une chose est, cependant, sûre : un pays qui prétend avancer à pas sûrs sur le chemin de la démocratie ne peut aucunement considérer la presse comme un étant un ennemi juré. A bon entendeur….