La compagnie espagnole Air Europa, membre de Skyteam renforce sa plate-forme de Madrid avec l’addition de la ligne de Genève qui portera une partie de clientèle française de Rhône-Alpes sur du point à point ou en connexion vers l’Amérique latine ou New York.
La prudence est de mise chez Air Europa pour l'été 2012, à l'instar de nombreuses compagnies européennes.
La crise économique et l’envolée des factures carburant n’incitent pas à prendre des risques inconsidérés.
C’est ainsi que la compagnie espagnole, membre de l’alliance Skyteam prévoit l'ouverture d'une seule ligne nouvelle avec la saison été : un Genève-Madrid, desservie à raison de deux rotations quotidiennes en Embraer 195 de 122 sièges, et ce , à partir du 27 avril.
Une ligne qui devrait jouer en partie les « feeders » pour le hub de Madrid d’où partent les A 330-200 et B-767-300 vers différentes destinations d’Amérique latine comme Buenos Aires, Lima, la Havane ou encore New York.
Si Genève se comporte comme la ligne de Paris vers Madrid exploitée désormais à raison de cinq quotidiens, 30% des passagers seront en connexion sur le réseau long courrier ou vers les îles Canaries et Baléares.
Mais Air Europa a retiré de son réseau, pour des raisons économiques ou politiques quelques lignes long courrier comme Miami ou encore Dakar, destination sur laquelle elle a perdu des droits de trafic pour ne plus avoir l'autorisation de voler qu’une seule fois par semaine au lieu de trois.
Sur le court courrier, la France, premier pays émetteur après l’Espagne pour Air Europa avec un chiffre d’affaires au BSP de 50 millions d’euros en 2011, a vu également l’offre se réorienter quelque peu avec la suppression, il y a deux mois, de la desserte d’Alicante au départ de Paris.
La crise économique et l’envolée des factures carburant n’incitent pas à prendre des risques inconsidérés.
C’est ainsi que la compagnie espagnole, membre de l’alliance Skyteam prévoit l'ouverture d'une seule ligne nouvelle avec la saison été : un Genève-Madrid, desservie à raison de deux rotations quotidiennes en Embraer 195 de 122 sièges, et ce , à partir du 27 avril.
Une ligne qui devrait jouer en partie les « feeders » pour le hub de Madrid d’où partent les A 330-200 et B-767-300 vers différentes destinations d’Amérique latine comme Buenos Aires, Lima, la Havane ou encore New York.
Si Genève se comporte comme la ligne de Paris vers Madrid exploitée désormais à raison de cinq quotidiens, 30% des passagers seront en connexion sur le réseau long courrier ou vers les îles Canaries et Baléares.
Mais Air Europa a retiré de son réseau, pour des raisons économiques ou politiques quelques lignes long courrier comme Miami ou encore Dakar, destination sur laquelle elle a perdu des droits de trafic pour ne plus avoir l'autorisation de voler qu’une seule fois par semaine au lieu de trois.
Sur le court courrier, la France, premier pays émetteur après l’Espagne pour Air Europa avec un chiffre d’affaires au BSP de 50 millions d’euros en 2011, a vu également l’offre se réorienter quelque peu avec la suppression, il y a deux mois, de la desserte d’Alicante au départ de Paris.
Réduction de 20% du nombre de passagers sur le marché français
Et même si la disparition de la concurrence de Spanair apporte un peu d'oxygène sur le marché espagnol, Air Europa reste très prudente sur les opportunités ainsi offertes.
« Sur Palma, nous programmons quatre vols par semaine et nous monterons peut-être jusqu’à 6 vols ou sept pendant l’été », estime Alcino Ribeiro, patron France du groupe Globalia dont Air Europa et le TO Travelplan sont des filiales.
Pas question, non plus, de gonfler inconsidérément la présence de la compagnie à Barcelone. « De toutes façons, nous n’avons pas les avions pour le faire ».
Les prochaines livraisons d‘appareils, des Dreamliners B787 n‘interviendront qu‘à partir de 2016 et il n’est pas sûr du tout qu’ils soient utilisés sur du court courrier…
Avec Valence et Malaga, des lignes bien implantées qui comptent chacune trois vols au départ de Paris, la compagnie espagnole table, au global, sur une réduction de 20% du nombre de passagers sur le marché français.
L’objectif est plus que jamais de défendre le yield moyen. Et l’adhésion à Skyteam et surtout l’adoption du programme de fidélisation Flying Blue permet d’aborder avec davantage d’arguments le marché plus porteur des déplacements d’affaires…
Pour autant, le groupe Globalia s‘attend à une année 2012 difficile comme le fut 2011. Dans quelques jours, il annoncera un chiffre d’affaires 2011 de 3,82 milliards d’euros, en hausse de 3,75% sur 2010.
Le résultat d’exploitation accuse une baisse de 60% mais il reste positif à 23,3 millions d’euros.
« Sur Palma, nous programmons quatre vols par semaine et nous monterons peut-être jusqu’à 6 vols ou sept pendant l’été », estime Alcino Ribeiro, patron France du groupe Globalia dont Air Europa et le TO Travelplan sont des filiales.
Pas question, non plus, de gonfler inconsidérément la présence de la compagnie à Barcelone. « De toutes façons, nous n’avons pas les avions pour le faire ».
Les prochaines livraisons d‘appareils, des Dreamliners B787 n‘interviendront qu‘à partir de 2016 et il n’est pas sûr du tout qu’ils soient utilisés sur du court courrier…
Avec Valence et Malaga, des lignes bien implantées qui comptent chacune trois vols au départ de Paris, la compagnie espagnole table, au global, sur une réduction de 20% du nombre de passagers sur le marché français.
L’objectif est plus que jamais de défendre le yield moyen. Et l’adhésion à Skyteam et surtout l’adoption du programme de fidélisation Flying Blue permet d’aborder avec davantage d’arguments le marché plus porteur des déplacements d’affaires…
Pour autant, le groupe Globalia s‘attend à une année 2012 difficile comme le fut 2011. Dans quelques jours, il annoncera un chiffre d’affaires 2011 de 3,82 milliards d’euros, en hausse de 3,75% sur 2010.
Le résultat d’exploitation accuse une baisse de 60% mais il reste positif à 23,3 millions d’euros.
Toute l'actualité avec TourMaG.com
source: TourMag