Vacances 2011 : les Français pas prêts à sacrifier leurs vacances ? La crise s'en charge ! | Tourismag.com
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Après la légère hausse de 2010, le taux de départ des Français a retrouvé en 2011 la pente baissière qu’il connaissait depuis 2005. Heureusement, c’est le long séjour non marchand qui trinque. De leur côté, le court et le long séjour marchand s’en sortent plutôt bien, confirmant au passage la croissance du marché en ligne.

Vacances 2011 : les Français pas prêts à sacrifier leurs vacances ? La crise s'en charge !
Selon certaines enquêtes, les Français ne seraient pas prêts à sacrifier leurs vacances.

Parfait, sauf que la crise semble s’en charger pour eux.

Si l’on en croit le 10e baromètre Opodo que le Cabinet Raffour Interactif a présenté mardi 20 mars 2012, à la Maison des Arts et Métiers, 61 % de nos compatriotes de 15 ans et plus étaient partis en 2010.

À la fin 2011, ils n’étaient plus que 56 %, soit 29,6 M de personnes contre 31,8 l’an dernier.

Ce sont ainsi 2,2 M de français exclus du marché des vacances…

Les classes moyennes à la peine
Bien sûr, cette évolution concerne la clientèle avec plus ou moins de force selon le revenu ou le statut social du foyer.

Au-dessus de 3 000 € mensuel, par exemple, on constate une hausse de 6 points, avec des départs qui grimpent de 80 à 86 %. Moins bien loties, les classes moyennes encaissent l’essentiel du choc.

Pour la tranche 2 000 à 3000 € de revenu mensuel, le taux de départs passe de 67 % à 63 %, soit 4 points de chute, tandis que la tranche 1 000 à 2 000 € perd également deux points en voyant son taux de départs glisser de 50 à 48 %.

Très mauvaise nouvelle, car en pesant 53 % des partants, les classes moyennes représentent justement le plus fort contingent de vacanciers.

« Pour cette clientèle, la crise s’est combinée au « Printemps arabe », explique Jérôme Laurent, directeur marketing d’Opodo France.

« Moins d’argent d’un côté, et de l’autre les destinations les moins chères, avec des clubs ou des séjours entrée de gamme, rendues inaccessibles par les troubles politiques… »

Les Français font des économies
« Les Français font des économies, » estime également Guy Raffour en commentant les résultats de son étude.

« Les salaires ne suivent pas l’inflation et les charges contraintes augmentent sensiblement. »

Petite surprise toutefois, selon les chiffres du Cabinet Raffour, les retraités ont été 5 % de plus à partir en 2011. Il semble donc que la crise ne les a pas trop touchés, malgré le soutien financier qu’ils doivent de plus en plus souvent consacrer à leur descendance.

La nature du séjour vient également ajouter des nuances intéressantes dans l’analyse des taux de départs.

Si le court séjour marchand, soit 1 à 3 nuitées consécutives, gagne 4 points en passant de 26 % à 30 %, le long séjour marchand reste stable à 34 %.

Un chiffre rassurant pour les TO, quand on le croise avec le taux de départ à l’étranger qui remonte de 3 points, avec 35 % des partants contre 32 % l’an dernier.

Le long séjour non marchand chute de 7 points
En revanche, le long séjour non marchand s’effondre de 7 points, avec 26 % des partants contre 33 % en 2010.

Cette fois, la tendance est à rapprocher du taux de départ réduit de 3 points, à 30 %, dans les foyers dont le revenu mensuel est souvent inférieur à 1 000 €.

Or cette clientèle part surtout en voiture ; le coût du carburant a du la refroidir sérieusement. Enfin, avec 40 M d’internautes, les Français partis ont été 58 % à préparer leurs vacances sur internet.

73 % d’entre eux, soit 12,5 M de personnes et 42 % des partants, ont ensuite réservé directement en ligne, confirmant au passage l’utilisation de plus en plus fréquente des smartphones, des tablettes et des réseaux sociaux.

Ceci expliquant cela, les ventes en ligne ont progressé de 12 % d’augmentation et capté 35 % de l’activité globale en 2011.

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source: TourMag

Donia Hamouda
Donia Hamouda
Administrator

CEO of Tourismag.com -
Donia's passion for the tourism sector and robust entrepreneurial drive have propelled her to establish herself as an esteemed expert in Digital Destination marketing. She has achieved this by developing and overseeing digital solutions that consistently challenge the limits of innovation in Destination marketing.

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