La commission sociale du SNAV, présidée par Guy Besnard, a un programme de travail chargé. Après l’accord des syndicats sur les revalorisations salariales au 1er juin 2012, c’est le texte de la nouvelle convention collective qui sera soumis à signature. Puis le SNAV veut trouver les outils qui détermineront les reconversions possibles des employés au fil de l’évolution du secteur.
Le détail en sera envoyé par courrier aux adhérents du SNAV à la fin de cette semaine.
Comme déjà évoqué, le principe d’une augmentation de 2,4% des salaires minima pour chacune des six catégories concernées a donc été adopté.
Rappelons que ces salaires minima sont, depuis le 1er juillet 2011, de :
- 1407,00 euros pour la catégorie A,
- 1463,28 euros pour la catégorie B,
- 1536,44 euros pour la catégorie C,
- 1644,00 euros pour la catégorie D,
- 1841,27 euros pour la catégorie E,
- 2 154,29 euros pour la catégorie F
- 2628,24 euros pour la catégorie F.
Ceci s’entendant pour une durée hebdomadaire de travail de 35 heures.
« Nous avons souhaité augmenter chacune des catégories avec le même taux, afin de maintenir les écarts entre chaque catégorie.
Le système que nous appliquions précédemment avait tendance, au contraire, à écraser les différents niveaux », explique Guy Besnard, le président de la commission sociale du SNAV.
C’est ainsi qu’en 2013, ce sera au 1er mai, et en 2014 et pour les années suivantes au 1er avril.
Mais la commission sociale du SNAV et les partenaires sociaux n’en ont pas fini de leur programme de travail pour autant.
Le texte de la nouvelle convention collective qui remplacera le texte actuel datant d'une vingtaine d'années en arrive à sa version finale et les syndicats employés auront à se prononcer sur son adoption d’ici à la fin du mois.
Puis il y aura à mettre sur la table le dossier de la GPEC, gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
« L’objectif est de mettre en place des outils afin de préparer le personnel de nos entreprises, quelles que soient leurs tailles, à l’évolution des métiers du tourisme.
Et de réfléchir à des possibilités de reconversion dans l’industrie ou hors industrie », indique le président de la commission sociale.
source: TourMag