La République Dominicaine est un véritable jardin d’Eden. Bougainvilliers, palétuviers, hibiscus, caféiers, mais aussi palmiers et cocotiers, impossible de dresser ici une liste de toute la diversité végétale locale. Retenons simplement que l’île possède près de 8 000 espèces de plantes, de fleurs et de fruits tropicaux, dont 1800 endémiques et 300 variétés d'orchidées.
Plus de la moitié du territoire est protégé, divisé en 17 parcs nationaux, 7 réserves naturelles et 35 réserves scientifiques. Ces entités, encore peu exploitées par l’industrie du tourisme, sont un véritable royaume pour les fans de randonnée, d’aventure ou d’écologie.
Plus de la moitié du territoire est protégé, divisé en 17 parcs nationaux, 7 réserves naturelles et 35 réserves scientifiques. Ces entités, encore peu exploitées par l’industrie du tourisme, sont un véritable royaume pour les fans de randonnée, d’aventure ou d’écologie.
Les amoureux de la montagne seront servis, avec cinq massifs répartis dans toute l’île. Le plus important est la Cordillère Centrale, avec son Pico Duarte, culminant à 3098 mètres. A cheval entre les parcs de José del Carmen RamÃrez et d’Armando Bermúdez, il est possible de l’escalader et d’y faire des randonnées. On peut aussi louer des mules pour transporter son matériel. Toujours pour les amateurs de trekking, le parc Sierra de Bahoruco (800 km²) possède un écosystème très riche. On pourra notamment y admirer la quasi totalité des espèces d’oiseaux de l’île. Enfin pour les randonneurs du dimanche, le parc Isabel de Torres s’élève à seulement 773 mètres d’altitude. Son sommet est desservi par un téléphérique. Il offre un panorama exceptionnel sur Puerto Plata et ses plages. On peut redescendre à pied en passant par un joli jardin botanique.
Les flancs de toutes ces montagnes abritent des forêts riches en bois précieux. Pour découvrir ces espèces, direction la réserve scientifique Ebano Verde. Elle doit son nom à l’ébène vert, cette essence rare réfugiée dans les hauteurs de ce parc. Les arbres les plus nobles, comme le cèdre, l’acajou ou le roble sont interdits de coupe par décret présidentiel. Grâce à cette politique, le pays se préserve de la déforestation mais aussi conserve intact l’habitat naturel de ses animaux.
Parlons de la faune justement. Car qui dit forêt tropicale, dit animaux exotiques. Au cours des randonnées dans les parcs, les voyageurs pourront croiser de nombreux oiseaux ; flamands roses, pélicans, faucons mais aussi des perroquets. La Cotica, un petit perroquet vert, est devenue la mascotte nationale. Elle est malheureusement en voie d’extinction. On peut aussi croiser le chemin de nombreux insectes, de serpents, tous non venimeux, de mygales, ou de chauves souris.
L’île regorge également de reptiles comme les iguanes, les tortues et surtout l’alligator américain, qui peut peser jusqu’à 1000 kg et qui vit sur les rives du lac d’Enriquillo. Ce lac est d’ailleurs la plus grande étendue d’eau salée des Caraïbes. Il héberge une colonie de flamands roses, d’iguanes et les fameux crocodiles américains.
L’île regorge également de reptiles comme les iguanes, les tortues et surtout l’alligator américain, qui peut peser jusqu’à 1000 kg et qui vit sur les rives du lac d’Enriquillo. Ce lac est d’ailleurs la plus grande étendue d’eau salée des Caraïbes. Il héberge une colonie de flamands roses, d’iguanes et les fameux crocodiles américains.
Autre écosystème extraordinaire en République Dominicaine, la mangrove et son essence la plus connue, le palétuvier. On peut les découvrir dans le parc national de Los Haïtises ( 200 km²) qui borde la baie de Samaná, à l’est de l’île. La végétation a noué ici les méandres d’un véritable labyrinthe végétal, cachette idéale pour les poissons, lamantins et tortues marines. On trouve aussi de nombreuses grottes qui abritent les peintures des indiens Taïnos, les premiers habitants de la région. Ce parc n’est accessible qu’en bateau, escorté par les dauphins qui viennent frayer à la proue des navires.
Éloignons nous du cœur du pays pour découvrir le parc national del Este, entre terre et mer. Situé à cheval entre Boca de Yuma et l’île de Saona, c’est le plus visité et le plus connu. Malgré l’intérêt croissant des touristes, il a su rester sauvage. On pourra notamment y admirer de nombreuses espèces d’oiseaux qui nichent dans sa forêt tropicale. Sur l’île de Saona, il reste encore quelques plages sauvages, pour jouer le temps d’une balade à Robinson Crusoé.
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source: TourMag