Avec ses bons résultats, et malgré des obstacles administratifs qui le pénalisent lourdement, le TGV Lyria s’impose de plus en plus comme un véritable acteur du paysage ferroviaire européen.
Sans faire de bruit, le TGV Lyria creuse son sillon.
Plus les années passent, plus ce train gagne en autonomie et s’il n’est pas encore une véritable entreprise ferroviaire indépendante, à l’exemple de l’Eurostar, c’est que la Suisse n’appartient pas à l’Union Européenne.
Les deux partenaires, la SNCF et les Chemins de Fer Fédéraux Suisse (CFF), seraient contraints par leur propre législation de détenir tous les deux la majorité des parts dans la société qu’ils pourraient envisager de créer ensemble.
Une impossibilité pratique, qui n’était pas prévue lors de la création du Lyria, en mai 1993.
Cet obstacle administratif n’est pourtant pas sans conséquence sur le produit proposé par le TGV Lyria.
Plus les années passent, plus ce train gagne en autonomie et s’il n’est pas encore une véritable entreprise ferroviaire indépendante, à l’exemple de l’Eurostar, c’est que la Suisse n’appartient pas à l’Union Européenne.
Les deux partenaires, la SNCF et les Chemins de Fer Fédéraux Suisse (CFF), seraient contraints par leur propre législation de détenir tous les deux la majorité des parts dans la société qu’ils pourraient envisager de créer ensemble.
Une impossibilité pratique, qui n’était pas prévue lors de la création du Lyria, en mai 1993.
Cet obstacle administratif n’est pourtant pas sans conséquence sur le produit proposé par le TGV Lyria.
Un chiffre d’affaires de 280 M€
Il explique notamment, certaines petites curiosités comme le repas à la place fourni aux passagers qui partent de Genève mais pas à ceux qui embarquent à Bellegarde, par exemple.
« Nous gérons l’offre au départ des gares suisses, mais au-delà , c’est la SNCF qui développe sa propre politique commerciale » explique Alain Barbey, le directeur général du Lyria, en soulignant les efforts des deux partenaires pour gommer ces différences de traitement tout à fait incompréhensibles.
En attendant, le TGV Lyria s’affirme de plus en plus dans le paysage ferroviaire européen.
En 2011, son chiffre d’affaires atteint 280M€, en hausse de 8 %.
Son trafic passagers a dépassé 4 M de personnes, dont 2,6 pour le seul trafic international qui augmente de 10 % par rapport à 2010 et représente désormais 63 % des ventes totales.
La Ligne Paris-Genève est évidemment la ligne phare.
« Nous gérons l’offre au départ des gares suisses, mais au-delà , c’est la SNCF qui développe sa propre politique commerciale » explique Alain Barbey, le directeur général du Lyria, en soulignant les efforts des deux partenaires pour gommer ces différences de traitement tout à fait incompréhensibles.
En attendant, le TGV Lyria s’affirme de plus en plus dans le paysage ferroviaire européen.
En 2011, son chiffre d’affaires atteint 280M€, en hausse de 8 %.
Son trafic passagers a dépassé 4 M de personnes, dont 2,6 pour le seul trafic international qui augmente de 10 % par rapport à 2010 et représente désormais 63 % des ventes totales.
La Ligne Paris-Genève est évidemment la ligne phare.
Paris-Genève : 1,13 M de passagers
Réduite à 3h05 après l’ouverture de la ligne du Haut-Bugey, ses 9 fréquences A/R quotidiennes pèsent 44 % du trafic, captent 1,13 M de passagers, soit une croissance de 16%.
L’autre grand succès, c’est la ligne Paris Bâle-Zurich, dont la croissance atteint les 12 % avec 650 000 passagers.
Cette ligne profite également d’une hausse des fréquences, entre 5 et 6 A/R quotidiens, et des derniers travaux d’infrastructures, sur la ligne Rhin-Rhône, qui ont mis Bâle à 3h03 de Paris et Zurich à 4h03.
C’est pourtant le service 1ère classe, avec son personnel bilingue et sa restauration, qui semble avoir contribué le plus au succès de la ligne.
Si les résultats 2011 justifient à eux seuls la création d’une société à part entière, les perspectives 2012 semblent également conforter cette idée. Plus encore, elles prêchent ardemment dans ce sens.
D’abord, parce que le trafic est encore en hausse sur les deux premiers mois de l’année, de 9 % en janvier et de 12,6 % en février. Ensuite, parce que les trains de la « compagnie » vont très bientôt circuler sous ses propres couleurs.
Enfin parce que, dès septembre 2012, le TGV Lyria sera propriétaire de sa flotte.
L’autre grand succès, c’est la ligne Paris Bâle-Zurich, dont la croissance atteint les 12 % avec 650 000 passagers.
Cette ligne profite également d’une hausse des fréquences, entre 5 et 6 A/R quotidiens, et des derniers travaux d’infrastructures, sur la ligne Rhin-Rhône, qui ont mis Bâle à 3h03 de Paris et Zurich à 4h03.
C’est pourtant le service 1ère classe, avec son personnel bilingue et sa restauration, qui semble avoir contribué le plus au succès de la ligne.
Si les résultats 2011 justifient à eux seuls la création d’une société à part entière, les perspectives 2012 semblent également conforter cette idée. Plus encore, elles prêchent ardemment dans ce sens.
D’abord, parce que le trafic est encore en hausse sur les deux premiers mois de l’année, de 9 % en janvier et de 12,6 % en février. Ensuite, parce que les trains de la « compagnie » vont très bientôt circuler sous ses propres couleurs.
Enfin parce que, dès septembre 2012, le TGV Lyria sera propriétaire de sa flotte.
Bientôt 3 TGV Euro Duplex, dernier cri, de 509 places
Outre les rames mises en service en 2007 qui seront alors exploitées sur les lignes Paris-Lausanne, Paris-Berne et Paris-Genève, Alain Barbey disposera également des deux Euro Duplex qui circulent déjà sur la ligne Paris-Bâle/Zurich.
Au mois de juillet 2012, un 3ème TGV duplex, dernier cri, viendra rejoindre une flotte qui regroupera alors 19 rames sous la robe Lyria.
Finalement, il ne reste plus qu’un pas, un simple pas administratif, à franchir pour que le TGV Lyria ne devienne une compagnie officiellement autonome.
Nul doute qu’il le mérite, en tous cas son staff opérationnel y travaille…
Au mois de juillet 2012, un 3ème TGV duplex, dernier cri, viendra rejoindre une flotte qui regroupera alors 19 rames sous la robe Lyria.
Finalement, il ne reste plus qu’un pas, un simple pas administratif, à franchir pour que le TGV Lyria ne devienne une compagnie officiellement autonome.
Nul doute qu’il le mérite, en tous cas son staff opérationnel y travaille…
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source: TourMag