Le Ministre d'Etat de Monaco, Michel Roger, a précisé dans le détail le plan de relance initié au sien de la Société des Bains de Mer dont le capital est majoritairement détenu (60 %) par la principauté. Il s’agissait aussi de mettre un terme aux rumeurs concernant l’intervention d’investisseurs étrangers dans le capital.
Le Ministre d’Etat précise que la SBM n'est pas à vendre. Le plan de relance doit remettre rapidement la société sur le chemin du profit.
Le dialogue social a été ouvert dans la société en février pour affiner la mise en œuvre des mesures. A moyen terme (2015) la reconstruction du Sporting d’Hiver devrait renforcer l’activité de la SBM et notamment sa rentabilité financière.
Celle-ci souhaite créer de nouveaux événements, attirer des vedettes internationales et augmenter la rentabilité des chambres.
La SBM va également se pencher sur la relance des établissements actuellement à la traîne comme le Cabaret et les Thermes marins.
Pour relancer les jeux, elle va multiplier les terrasses fumeurs (Monte-Carlo Bay, Café de Paris…) où les sommes misées seraient de 3 à 5 fois plus importantes.
Elle va également engager des mesures de redressement de la filiale Betclic (jeux en ligne) avec une baisse de 20 % des effectifs depuis juillet 2011.
Le retour à l’équilibre est prévu avant l’été. Pour réduire la masse salariale, la SBM ne remplace pas les départs à la retraite et propose une politique active d’incitation au départ en retraite anticipé négociée ».
La masse salariale (3300 salariés actuellement) pourrait être réduite de 10 %. Le plan s’étalera sur trois ans. Si la situation ne s’améliore pas d’autres mesures pourraient être prises dont, et ce serait une première, des licenciements économiques.
Une disposition que la SBM n’envisage pas pour l’instant d’autant que les résultats pour les derniers mois de l’exercice en cours (il s’achève en mars) montrent une amélioration de l’activité...
source: TourMag