Le risque d'incendie est considéré comme l'un des plus sérieux par les compagnies de croisières à bord de leurs navires. Même si les chances qu'un tel incident survienne sont très faibles, elles ne sont pas nulles comme le prouve le feu qui s'est déclaré lundi 27 février 2012, dans la salle des machines du Costa Allegra. Pour le prévenir, elles forment leur personnel comme le prévoit la législation mais face à la panique, les réactions peuvent parfois être désordonnées.
Selon lui, pour ce genre d'incident, "la modernité ne fait rien à l'affaire." N'importe quelle bateau de croisières est soumis à un risque d'incendie que Costa considère d'ailleurs "comme le plus sérieux à bord des navires".
Cet ancien capitaine précise qu'un feu peut se déclarer sur un bateau suite à un incident électrique, une fuite de combustible ou des travaux de soudure.
Même si les probabilités sont très faibles qu'un tel événement se produise, elles ne sont pas nulles.
"La qualité de la construction d'abord, de l'entretien du navire ensuite, peuvent diminuer les risques, sans jamais les annuler", estime Michel Lavorel.
Mais, selon lui, cela ne suffit pas car, face au sinistre, "même quelqu'un de bien préparé peut céder à la panique."
Pour autant, les incendies ne représentent pas le seul risque auquel un navire de croisière est exposé. Loin de là . Parmi les dangers à bord, on trouve, dans un premier temps, tous ceux d'ordre sanitaire comme une épidémie parmi les passagers ou une intoxication alimentaire.
Mais les bâtiments peuvent aussi subir des désagréments liés au milieu naturel comme une collision avec un iceberg ou un échouement.
Enfin, l'action humaine peut également menacer la sécurité d'un navire avec des dangers d'attaques de pirates, d'actes de terrorisme, de détentions ou de grève.
source: TourMag