La Ville de Nice vient tout juste d’obtenir le classement "station de tourisme", attribué par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l’Industrie, le 10 février 2012.

Délivré pour une durée de 12 ans, il reconnait, ce qui est à priori logique, l’importance de l’offre touristique de la ville et son outil de marketing et de communication en la matière.

Pour ce label, la ville a dû remplir de nombreuses conditions dans des domaines aussi diversifiés que l’hébergement, l’accessibilité, la circulation, les équipements commerciaux, les politiques d’urbanisme, l’environnement, l’embellissement et la promotion touristique…

Toutefois ce classement en "station de tourisme" est la dernière étape d'une procédure qui s’est traduite en juin 2010 par le classement en "commune touristique".

Mais il est vrai que ce classement ne vient qu’entériner un état de fait.

Avec 4 millions de visiteurs, Nice reste une des principales destinations touristiques de France.

Avec 170 hôtels et 10.000 chambres et une infrastructure congrès très importante, ce label ne vient que confirmer une position quasi historique.

Le tourisme niçois a démarré à la fin du XIXe siècle. On ne peut d’ailleurs qu’être étonné que la ville n’obtienne ce classement qu’aujourd’hui.

Mais ce sont les mystères insondables d’une administration parfois surprenante dans ses décisions.

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